Le garçon est ambitieux et pressé. Et pourtant… De la 20e place aux essais libres (vendredi) à la 5e dans la course sprint dimanche, en passant par la 6e samedi (première course), la progression de Nathanaël Berthon a été spectaculaire ce week-end à Valencia, sur un tracé qu’il ne connaissait pas. Il franchit le cap de la mi-saison à la 9e place du championnat.
Je partais pour gagner !
"Troisième sur la grille dimanche au départ de la course sprint, je pensais pouvoir gagner. J’ai pris un bon départ qui m’a permis de me jeter dans les roues du leader (Calado), mais voilà, Ericsson est encore mieux parti (de la 4e ligne). Dans notre lutte, nous nous sommes embarqués à l’extérieur de la première épingle à droite, en laissant la place à Haryanto pour s’engouffrer à la corde."
Alignement touché
"Ensuite, j’ai été heurté à l’arrière ; cela a suffi pour détériorer l’équilibre de ma voiture, devenue beaucoup plus rétive dans les virages à droite. L’alignement des roues s’est déréglé. Et lorsque Luis Razia - futur vainqueur - m’a attaqué, je n’ai rien pu faire. Heureusement, j’avais économisé mes pneus, ce qui m’a permis de terminer très fort et de doubler Van de Garde au dernier tour pour le gain de la 5e place."
Mystérieuses qualifications
"J’en suis toujours à me demander comment j’ai pu me retrouver 15e aux qualifs, alors que mon rythme dans les deux courses m’a situé respectivement aux 4e et 6e places. Pourtant, aux essais, la voiture était très bonne, et j’avais l’impression d’avoir bien conduit. Est-ce le fait de découvrir ce tracé si particulier ? Hum… j’en doute !"
Dans deux semaines, à Silverstone, Nathanaël Berthon retrouvera un circuit qu’il connait bien. Il y a terminé 4e en WSR l’an dernier, et a même obtenu un podium après la course, suite au déclassement du concurrent qui le précédait.