Charles Ng est né à Hong Kong et il est, avec Darryl O’Young, l’une des deux pilotes chinois inscrits à l’année en WTCC.
L’épreuve de Shanghai peut être considérée comme l’épreuve à domicile du pilote de 29 ans, pensionnaire du Liqui Moly Team Engstler.
Il s’agit de votre deuxième saison complète en WTCC. Etes-vous satisfait de vos résultats ?
Oui, je pense pouvoir être satisfait des performances réalisées jusqu’à présent car j’ai atteint les objectifs que je m’étais fixé : intégrer la Q2 - ce qui fut fait à Moscou - et terminer sur un podium du Trophée Yokohama, au Japon. Mon équipier Franz Englstler est un pilote très expérimenté, victorieux en WTCC, et je suis ravi des luttes serrées et amicales qui nous opposent. J’ai remporté certains duels, et d’autres fois ce fut lui !
Depuis que vous avez rejoint le championnat lors des deux derniers meetings de 2011, vous faites parti du Liqui Moly Team Engstler. Comment vous sentez-vous auprès d’eux ?
Il y a eu des hauts et des bas et honnêtement, en tant qu’équipe engageant des BMW, les temps sont durs depuis deux ans. L’équipe et moi-même n’avons cependant jamais baissé les bras et travaillé dur pour que les résultats soient meilleurs. Je ne peux donc que remercier Liqui Moly de m’avoir pris sous leur aile.
Avant de disputer le WTCC, vous avez été très actif dans le milieu du drift. Dans quelle mesure avez-vous dû modifier votre style de conduite pour vous adapter à un nouvel environnement ?
Je concourais en effet dans le Formula Drift USA Pro Championship, mais avant cela j’ai remporté l’Asia Touring Car Series en 2010 puis j’ai fait un break. La transition entre le drift et ce type de courses n’a pas été évidente. Je suis conscient que certains pilotes pro ont fait ce genre de transition en douceur, mais mon style est spectaculaire car le show est tout ce qui fait le succès du drift ! En WTCC, je dois garder la tête froide et être le plus régulier et constant possible. Courir est donc un challenge mental, j’aime ça, et je suis honoré d’affronter les meilleurs pilotes de voitures de Tourisme au monde.
Lors de la précédente épreuve à Suzuka, vous avez décroché la 7e place, soit votre meilleur résultat en WTCC à l’issue d’un duel serré face au champion du Monde 2012 Rob Huff. Un timing parfait avant votre rendez-vous à domicile. Comment allez-vous donc aborder ce meeting de Shanghai ?
Il est certain que ça a mis du temps à se produire mais j’ai finalement décroché mon premier podium dans le Trophée Yokohama. C’est un sentiment très fort ! Et je ne parle pas d’avoir battu Huff dans le dernier virage ! A Shanghai, mon ambition, à l’image de ces deux dernières années, est de terminer une nouvelle fois dans le top 10 avec, je l’espère, un autre podium dans le Trophée Yokohama. Je me suis toujours bien senti à Shanghai, j’espère que cela continuera.
Le sport automobile en général et les courses de Tourisme sont de plus en plus populaires en Chine. Quel est votre sentiment concernant le succès rencontré par ce meeting commun entre WTCC et CTCC ?
Un tel événement apporte de gros bénéfices et le principal avantage est que les fans peuvent profiter de l’intensité et de l’atmosphère des courses d’un championnat de classe mondiale. De plus, pour les connaître, je sais que la majorité des pilotes du CTCC sont des fans du WTCC. Pour ma part, j’attends toujours avec impatience de me produire devant les fans chinois sur ce circuit international de Shanghai.