Après la domination de Citroën et Jose Maria Lopez depuis 2014, le WTCC se retrouve orphelin de l’équipe et du pilote qui ont écrasé la discipline pendant trois ans. Ce n’est pas pour autant que le championnat manquera de points d’intérêts, tant au niveau de la compétition que de son cadre.
Tout d’abord, bien que les baquets soient encore officiellement vacants, il y aura de nombreux pilotes en lice pour la couronne mondiale. Monteiro et Michelisz devraient rester chez Honda et s’aligner comme favoris de la discipline, face à Thed Bjork chez Volvo, dans l’autre équipe officielle. Mais les indépendants ne seront pas en reste avec une flotte théorique de 5 Citroën C-Elysée, celles du Sébastien Loeb Racing et les deux anciennes officielles qui pourraient être alignées notamment par Munnich Motorsport avec Rob Huff comme pilote.
Le calendrier retrouve deux temples de la compétition, avec Monza en ouverture de saison et Macau en avant-dernière manche de l’année, sur le mythique circuit. Les cadres exceptionnels de Marrakech, de Vila Real ou encore de la Nordschleife seront toujours visités.
S’inspirant du rallycross, le WTCC découvrira une nouvelle particularité avec les tours ’joker’, un tracé alternatif obligatoire pour rallonger une seule des boucles de la course, afin d’empêcher que les positions soient figées sur les circuits urbains.
Ensuite, la course principale du meeting, dont l’ordre est défini par la séance de qualifications du samedi, prendra plus d’importance à la fois en termes de points distribués qu’au nombre de tours, puisqu’elle comportera deux boucles supplémentaires que la course d’ouverture, contre une avant.
Enfin, le MAC3 sera de retour pour la deuxième année consécutive et bien qu’il perde Lada et Citroën, le contre-la-montre par équipes opposera Honda à Volvo, qui alignera trois voitures.