Le conseil mondial du sport automobile se réunira ce vendredi à Paris, et le milieu du WRC a grand espoir qu’une annonce aura lieu concernant le successeur de North One en tant que promoteur du championnat du monde des rallyes. La Fédération Internationale de l’Automobile avait en effet résilié ce contrat il y a huit mois, à quelques jours du lancement de la saison 2012.
Les rumeurs successives ont fait de Red Bull Media House le favori, avec peut-être le groupe Sportsman à Munich comme challenger sérieux. Mais aucune annonce n’a été effectuée et tout reste flou pour le moment.
Si aucun contrat n’a été signé à l’heure actuelle, c’est probablement en raison de certaines incertitudes qui planent toujours au niveau du contrat. Quel contrôle aura le promoteur ? Comment se passera la gestion de la trésorerie ? Quelles sont les certitudes à long terme ? Autant de questions qui doivent trouver des réponses avant une ratification du document de la FIA.
Cette dernière est hésitante, car elle a peur de donner trop de contrôle à un promoteur, en particulier en ce qui concerne la gestion des rallyes qui entreront dans le calendrier et l’organisation de celui-ci.
Ca coince également au niveau financier. Certains pensent clairement que le rôle de la FIA est d’être l’organisme régissant le sport automobile, et rien d’autre. Mais la FIA a également besoin de recettes pour couvrir le coût de son activité et les salaires de son personnel.
Finalement, concernant le long terme, tout promoteur voulant s’investir dans cette entreprise voudra avoir des certitudes quant à l’avenir, afin de pouvoir sereinement construire le spectacle pour les télévisions, retenir les constructeurs présents et en attirer des nouveaux. Selon certaines indiscrétions, un contrat de dix ans seraient en négociation.