Avant la courte spéciale dans les rues de Mulhouse, la lutte pour la victoire au Rallye de France-Alsace est complètement ouverte avec quatre pilotes séparés par seulement 5,5 secondes.
Le deuxième passage de Soulzeren a été marqué par des conditions météo très variées. La pluie a touché tous les pilotes sauf Neuville qui en a profité pour réaliser le meilleur temps.
À partir de Dani Sordo, les concurrents ont subi des averses qui se sont généralisées sur toute la spéciale.
En réalisant le deuxième temps derrière Neuville, Jari-Matti Latvala n’accuse plus que 6 dixièmes de retard sur Sordo. « Ce n’était vraiment pas facile. Les virages étaient difficiles mais au départ, j’avais plus confiance. Quand l’asphalte est propre, l’adhérence est meilleure. Mais dès qu’il y a un peu de terre sur la trajectoire, je n’aime vraiment pas ça. C’est une bataille excitante mais nous devons être intelligents. »
Le Finlandais a débuté le rallye avec une consigne de la part de Jost Capito. Le Directeur de Volkswagen Motorsport a demandé à son pilote de marquer des points pour le championnat constructeurs. À la question « pouvez-vous vous battre pour la victoire ? », Latvala a simplement répondu « Je ne sais pas. Vous n’avez qu’à demander à M. Capito. »
Sébastien Loeb a réalisé le même temps que Latvala. Il est arrivé sur la ligne d’arrivée sous une pluie torrentielle. « Il pleut énormément. C’est vraiment dur, nous étions en aquaplanning. C’est une bataille très serrée et bien sûr nous allons faire notre possible pour gagner. Nous verrons bien ce qui se passera demain. »
Sébastien Ogier s’est classé quatrième, un dixième plus lent que Loeb et Latvala. « En partant cinquième, j’avais beaucoup de pluie sur la route. Mais c’est ma faute. Si j’avais mieux roulé hier, peut-être que j’aurai pu éviter ces conditions. On dirait que la météo n’est pas de mon côté aujourd’hui. »
Sordo est cinquième avec sa Citroën DS3, 2,7s moins vite que Thierry Neuville. « J’ai perdu un peu de temps dans une série de virages un peu sales. Du coup, j’avais un peu moins confiance, notamment dans la dernière portion où il y a une descente », a-t-il indiqué. « C’est une belle bataille. Nous verrons si nous pouvons gagner. »