Dimanche matin, Andreas Mikkelsen augmentait son avance en tête du Kennards Hire Rally Australia, profitant également du tête-à-queue de son plus proche rival, Sébastien Ogier.
Déjà couronné Champion du Monde, Sébastien Ogier concédait d’abord six dixièmes de seconde sur Settles Reverse. Le Français haussait ensuite le ton au nord de Coffs Harbour pour revenir à 0.3s de Mikkelsen peu après la moitié de Bucca.
Las, Ogier partait en tête-à-queue près de l’arrivée. Il finissait finalement à 19.6s de son équipier norvégien, dont l’avance augmentait à 22.2s à trois spéciales de l’arrivée.
“Ça va, mais on a peut-être perdu 15 secondes", déclarait Ogier tout en inspectant de légers dégâts sur le splitter avant de sa Volkswagen Polo R. "Ça fait partie du jeu !"
L’erreur d’Ogier augmentait les chances de Mikkelsen de sceller la deuxième place du championnat, mais la victoire pourrait ne pas être suffisante.
“Nous avons fait une belle spéciale", indiquait le Norvégien, déterminé. "J’ai vraiment attaqué fort, mais aucune frayeur à recenser. Ce n’était toutefois pas parfait, j’ai fait quelques erreurs. Nous resterons concentrés jusqu’à l’arrivée. J’ai confiance dans de telles conditions et je suis vraiment en bonne forme."
De son côté, Hayden Paddon perdait gros. Sa Hyundai i20 tapait un talus à mi-distance et l’impact faisait déjanter le pneu arrière droit. Le Néo-Zélandais perdait plus d’une minute et il rétrogradait de la troisième à la cinquième position au général.
Son équipier Thierry Neuville héritait du podium provisoire. Si le classement reste identique dans les trois dernières spéciales, le Belge s’assurerait du titre honorifique de vice-champion du monde, qu’importe le classement et les points bonus de la Power Stage.
Sur la réserve, Dani Sordo voyait Mads Østberg prendre l’avantage sur Settles Reverse avant de répliquer sur Bucca tout en profitant de la poussière s’invitant dans l’habitacle de la Ford Fiesta RS du Norvégien. L’Espagnol possède désormais six dixièmes d’avance sur Paddon, lui-même 6.7s devant Østberg.
Lorenzo Bertelli ralliait l’arrivée de Bucca sur deux roues motrices, le différentiel arrière de sa Fiesta RS ayant cassé. Au volant du même modèle, Eric Camilli rapportait un problème de freins.