Sébastien Loeb a signé un temps impressionnant lors de la première spéciale du vendredi sur le Rallye Monte-Carlo, augmentant sensiblement son avance.
Si les pilotes espéraient que les spéciales diurnes rendraient leurs vies plus faciles après les challenges nocturnes de la veille, ils sont rapidement revenus à la réalité. Avec du verglas et du brouillard sur plusieurs kilomètres, la matinée s’annonçait piégeuse et tous choisissaient des pneus cloutés.
Néanmoins, les conditions ne ralentissaient pas Loeb et sa DS 3, terminant la spéciale en étant quinze secondes plus rapide que son compatriote Sébastien Ogier. Il creusait l’écart à 28.3s par la même occasion.
« Il y avait beaucoup de brouillard. Dans les sections rapides, vous devez croire vos notes à 100 %, ce qui n’est pas facile sur de nouvelles spéciales ! Il y avait de la boue à certains endroits, mais nous n’avons pas commis de faute. Le temps n’est pas mauvais », déclarait Loeb dans le plus bel euphémisme de ce début d’année.
Ogier, qui s’élançait onze voitures avant Loeb, pressentait qu’il allait perdre du temps. « Ça va, mais je m’attendais à perdre du temps sur celle-ci. Ce sera plus rapide pour les pilotes d’après », annonçait-il.
Troisième, Elfyn Evans gagnait une place au général, à seulement un dixième derrière Ott Tänak, son équipier chez M-Sport, sixième de l’ES3. « Je n’ai pas trop voulu attaquer. Nous avons essayé d’être propre et c’est allé », disait le Gallois.
Jar-Matti Latvala chutait de deux positions pour pointer au cinquième rang avec sa Polo R, mais le Finlandais reste serein. « Nous voulions assurer. C’est un long rallye, et une spéciale très exigeante. Il n’y avait aucune raison de prendre des risques. Je préfère perdre du temps ici car d’autres spéciales, plus sympa, arrivent. »