Le pilote Volkswagen Sébastien Ogier mène le rallye Italie Sardaigne après six des huit spéciales de cette première journée de course.
Regagnant Olbia pour le premier véritable parc d’assistance de la journée, le pilote français compte 42s4 d’avance sur le pilote Citroën Mikko Hirvonen. Dans des conditions sèches, sur un revêtement surchauffé et abrasif, la préservation des pneumatiques est devenue un facteur majeur de la performance. L’ aptitude du leader à conserver ses gommes en bon état lui a permis de prendre l’avantage sur ses adversaires.
« On a bien roulé jusqu’ici, l’état des pneumatiques a fait la différence », confiait Sébastien Ogier après l’ES 6. Lorsqu’il fait chaud comme aujourd’hui, je ne fais rien de spécial. J’essaie juste de ne pas être agressif avec le volant. C’est mon style de conduite. »
Disputant l’ES 6 avec des gommes très usées sur le train avant, Mikko Hirvonen se révélait frustré : « Je ne sais pas ce que je peux faire de plus. L’auto semble parfaite mais je ne parviens pas à conserver mes pneumatiques avant en bon état. Ils sont toujours détruits à l’arrivée des spéciales. C’est la seule chose qui m’oblige à ralentir. »
Thierry Neuville pointe à moins de cinq secondes du pilote Citroën. Le pilote belge est pour l’instant la surprise de cette épreuve. Comme Ogier, Neuville a su mieux que les autres conserver ses gommes. A part une touchette avec un mur dans l’ES 3, il a accompli une journée parfaite.
Le pilote belge confiait à l’arrivée de l’ES 6, non sans humour : « C’est plutôt bien. Je pense que le problème des pneumatiques est le même pour tout le monde, j’ai juste fait attention à certains endroits. J’ai mangé du riz à la sauce chili à midi, ça m’a peut être aidé ! »
Mads Ostberg reste très près des hommes du podium avec la quatrième place, tout juste 7s2 derrière Thierry Neuville. Sur une Fiesta identique, le Norvégien se montrait pourtant mécontent à l’arrivée de l’ES 6 : « Je dois me battre avec l’auto. Elle survire beaucoup et saute dans tous les sens. C’est difficile d’être efficace. J’ai effectué un petit tête-à-queue également… »
Dani Sordo pointe quant à lui à la cinquième place du classement général, à 6s1 de Mads Ostberg. Sixième, Andreas Mikkelsen a perdu du temps dans l’ES 2 avec une suspension défectueuse. Vainqueur de la spéciale de qualification, Jari-Matti Latvala pointe au septième rang, à deux minutes du leader après une crevaison dans la première spéciale de la journée.
Martin Prokop pointe à la huitième place devant Michal Kosciuszko. Disposant d’une Fiesta RS WRC pour la première fois – et avec un nouveau copilote – le jeune Gallois Elvyn Evans clôture le Top 10, 7s0 derrière Kosciuszko.
WRC-2
Robert Kubica a remporté cinq des six spéciales disputées pour se constituer une confortable avance en catégorie WRC2. Le Polonais a connu une seule alerte en tapant une botte de paille dans l’ES 3, endommageant le pare-choc de sa Citroën DS3 RRC. Il pointe avec 1min48s5 d’avance sur Sepp Wiegand. L’Ukrainien Yuriy Protasov pointait en deuxième position avant l’ES 6 : 6s3 séparent les deux hommes au classement général.
WRC-3
Christian Riedemann mène la catégorie WRC3 depuis la deuxième spéciale. Il parvenait au parc d’assistance avec une avance sur 16s2 sur Stéphane Consani. Premier leader, Bryan Bouffier devait se retirer après un choc à l’avant. Victime d’une crevaison dans l’ES 1, Keith Cronin remportait trois spéciales alors que le leader de la série Sébastien Chardonnet devait stopper à deux reprises suite à des crevaisons.