Après un passage par le remote service, les équipages se sont lancées dans la boucle de spéciales parcourue dans la matinée. Mais, pour des raisons de sécurité, et notamment en raison de la détérioration avancée des deux spéciales de Lituanie. Les concurrents se sont alors dirigés vers la spéciale de Wieliczki 2, avant de conclure la journée par la super spéciale de Mikolajki.
La bataille pour la première place a repris et c’est Andreas Mikkelsen qui a repris le commandement, grâce à un meilleur temps dans l’ES9. Le Norvégien, à la lutte avec son coéquipier toute la journée, a pu profiter d’une route balayé pour attaquer au maximum. Mikkelsen est ainsi allé neuf secondes plus vite que le matin, quand il avait déjà fait le meilleur temps. « Franchement, je ne pensais pas que j’aurais pu aller si vite », a commenté le Norvégien.
La fin de l’ES9 s’est révélée dramatique, a confié le pilote Hyundai Thierry Neuville. Il a perdu plus de trente secondes, alors qu’il semblait y avoir manifestement un problème au niveau de ses étriers de freins à l’arrière gauche de sa i20 WRC. Le début d’incendie sur sa Hyundai, alors qu’il inspectait les dégâts, a confirmé le problème suspecté. Le frein à main est ainsi resté bloqué durant toute la spéciale, provoquant une surchauffe sévère. « Les freins arrières sont débranchés, on va pouvoir continuer », Neuville a ensuite confié.
Les problèmes ont également émaillé la catégorie WRC 2, et notamment Karl Kruuda, parti en tonneau au volant de sa Peugeot 208 T16. Il était alors en quatrième position provisoire dans la spéciale, après l’intermédiaire 9.5 km, avant qu’il ne parte à la faute. Sa journée est finie. Ott Tanak, qui a dépassé Krruda dans la spéciale, a pu voir les dégâts : « Il est arrêté à un mauvais endroit mais j’ai pu voir qu’il allait bien », a-t-il noté.
Nouveau rebondissement dans l’ES10, puisque le meilleur temps de Sébastien Ogier lui a permis de reprendre la tête face à Andreas Mikkelsen (plus d’infos dans le résumé de journée).