Thierry, considérez-vous le Rallye d’Allemagne comme votre rallye à domicile ?
Non je n’évolue pas à domicile même si c’est le rallye le plus proche d’où je vis. Donc c’est un rallye comme les autres. Néanmoins il y a une atmosphère un peu différente avec beaucoup de spectateurs et de fans qui viennent de Belgique. D’ailleurs je dois faire attention de ne pas me mettre de pression supplémentaire.
Vous sentez-vous sous pression ?
Pas encore !
Vous avez réalisé de brillants résultats sur les dernières manches sur terre. Ce weekend, il s’agit d’un rallye 100% sur asphalte, surface que vous affectionnez. Avez-vous plus de chances de vous battre pour la victoire ?
C’est vrai qu’il y a quelques éléments positifs supplémentaires lorsqu’on roule sur asphalte par rapport à la terre. Mais je pense surtout que nous avons vraiment progressé sur terre. Ici, nous pouvons être plus rapides car c’est plus naturel pour moi de piloter sur ce revêtement. Mais je ne pense que cela fera une grande différence ici face à des concurrents comme Ogier, Latvala et Sordo.
Comment avez-vous préparé ce rallye ?
Nous avons eu deux journées d’essais en Allemagne qui se sont très bien passées. Nous avons roulé au camp militaire de Baumholder et dans les vignes. C’était une très bonne préparation.
Si vous aviez eu une boule magique en début saison pour voir vos résultats, auriez-vous cru ce que vous avez réussi à faire ?
Sur certains points oui et d’autres non. Je savais que nous serions mieux que l’année dernière parce que nous avons gagné en expérience et nous avons appris. Mais faire second en Sardaigne, je n’y aurai jamais cru car ce n’est pas un rallye que j’apprécie vraiment. Je me sens vraiment bien dans la Fiesta maintenant. Sur d’autres épreuves, comme la Grèce, j’ai piloté vraiment doucement pour ne pas abimer la voiture et sur d’autres, je me suis sorti ! En Finlande, je savais que nous pouvions avoir un bon rythme. J’avais fait une bonne séance d’essais et nous voulions attaquer.