Est-il possible de viser autre chose que la victoire en Finlande ?
« Non, et pourtant je n’étais pas mécontent de ma deuxième place l’an passé. Avec Seb, nous nous étions battus d’un bout à l’autre, sans aucune retenue ni consigne. J’avais perdu un peu de temps en début de course et je n’avais jamais réussi à le rattraper, même avec deux passages parfaits dans Ouninpohja. Cela démontre qu’il faut être à 100% du premier au dernier mètre pour s’imposer en Finlande. Cette année, je vais tout donner. »
Ce serait une bonne façon de se relancer au classement général…
« À cette heure, je pense avant tout au championnat Constructeurs et je crois que nous devons nous concentrer sur cet objectif. Certes, l’équipe a 46 points de retard, mais il est encore possible d’en marquer 258. Pour combler l’écart, nous ne pourrons pas nous contenter de deuxièmes ou troisième places, il nous faudra des victoires. »
Certaines spéciales sont disputées en sens inverse par rapport aux années précédentes. S’agira-t-il d’un avantage pour vous ?
« Non, je ne crois pas que cela change grand-chose. Les huit ou neuf pilotes de pointe sont bien préparés et les deux passages de reconnaissances – plus le travail sur les vidéos – suffisent pour tutoyer la limite en course. Il est certain qu’il ne faudra pas hésiter et être à fond en permanence, mais c’est plus le travail habituel que ma connaissance naturelle du terrain qui me permettra d’y arriver. »