Quelques semaines après avoir disputé le rallye le plus élevé de la saison, au Mexique, les pilotes engagés dans le championnat du monde s’apprêtent à disputer le rallye le plus bas, en Jordanie.
La plupart des spéciales sont situées sous le niveau de la mer, permettant ainsi aux moteurs de disposer de plus d’oxygène et de développer plus de puissance qu’au Mexique.
Mikko Hirvonen espère profiter de ces conditions pour retrouver la compétitivité qui lui a fait défaut en Amérique du Sud et se battre pour le podium.
« Nous avons étudié les raisons qui ont fait que nous n’avons pas été aussi compétitifs qu’espéré au Mexique et nous avons testé quelques trucs durant nos essais en Sardaigne. Je suis confiant que nous serons pleinement compétitifs en Jordanie », confiait le Finlandais, deuxième du classement pilotes.
Hirvonen et son copilote Jarmo Lehtinen vont se concentrer tout particulièrement sur leur prise de notes, en vue de l’épreuve jordanienne.
« C’est le rallye le plus difficile pour la prise de notes. Il y a des portions très rapides ponctuées de petites crêtes qui cachent parfois une série de virages en épingle à cheveux. Il n’y a pas d’arbre ou de buissons pour servir de repères alors les notes doivent être extrêmement précises », expliquait Hirvonen.
La surface des spéciales est, elle aussi, très particulière.
« On a l’impression de rouler sur asphalte. Il y aura un peu de terre volante sur les premiers passages et nous devrons avoir des réglages légèrement souples. Quand nous repasserons sur les mêmes spéciales, les pistes seront propres et les réglages devront être plus durs, presque comme pour l’asphalte. Il faut trouver un compromis entre réglages pour la terre et pour l’asphalte », indiquait-il.
Mikko Hirvonen a déjà prouvé savoir jongler avec tous ces paramètres, en s’imposant en Jordanie en 2008.