Le pilote Ford AbuDhabi World Rally Team Jari-Matti Latvala était en deuxième position de l’Acropolis Rally avant la dernière spéciale du jour. Pour WRC.com, il raconte la suite...
Qu’est-il arrivé ?
« Je suis arrivé au départ de la spéciale, tout allait bien. J’ai parlé avec notre ingénieur. Nous étions prêts à partir. A 500 mètres du départ, nous sommes passés par une route en terre. Je n’avais plus de traction à l’avant. Plus rien. Je n’avais pas le temps de faire quoi que ce soit. Nous avons pris le départ de la spéciale en essayant de ne pas perdre trop de temps. Il était difficile de garder la voiture en ligne, elle glissait d’un côté à l’autre. »
Où aviez-vous de la traction ? Dans les virages lents ?
« Il y avait un patinage énorme. Dans les portions plus rapides, avec peu de tours, ça fonctionnait un peu. »
Lorsque le différentiel avait moins de pression ?
« Exactement. Quand on roulait plus vite sur des rapports élevés, on reprenait de la traction. »
Comment vous sentez-vous ?
« C’est difficile. Je voulais me battre pour la victoire. Je voulais gagner. Ça avait bien débuté. J’ai fait tellement d’erreurs par le passé que j’essaie d’être plus régulier. Là, c’est un élément extérieur qui vient me gêner. Je ne vais blâmer personne. C’est un manque de chance. »
Aviez-vous déjà connu ce type de problème ?
« Je n’avais jamais eu ça, pas même en essais, jamais. »
Quel est le problème avec le différentiel ?
« Toute la transmission est en place, je ne vois pas de fuite d’huile. Je ne sais pas. Il va falloir voir avec l’équipe. »
Quel était votre objectif ce soir ?
« Nous pensions que Petter resterait devant. Il fallait être le plus proche possible de lui. Mais désormais, on ne va plus rien faire ! »
Vous sentiez-vous capable de passer Petter demain ?
« Je le pense. Trois spéciales à faire deux fois... et je crois que le deuxième passage peut être plus compliqué demain. »
Et maintenant ?
« Il y a deux ans, j’étais revenu pour terminer sur le podium. Ce sera peut-être difficile mais un top 6 est possible. »