Deux ans après avoir découvert Petit Le Mans, Nicolas Lapierre va retrouver la piste géorgienne. Cette fois, le vainqueur des 12 Heures de Sebring fera équipe avec Nicolas Minassian et Marc Gené…
Nicolas, comment abordes-tu ce retour aux USA ?
« Je suis très heureux de retrouver la compétition à l’américaine, sur un format de course excitant. On reste sur une note positive aux Etats-Unis. Je suis content de courir sur un circuit atypique, exigeant à la fois pour le pilote et la mécanique. J’apprécie cette piste particulièrement vallonnée. »
Après le succès à Sebring, quelle est l’ambition affichée ?
« C’est difficile de se prononcer concernant une telle épreuve, avec cette durée et un plateau qui sera de très grande qualité. En performance pure, on sait qu’il y aura un petit déficit. Par contre, on espère ne pas être très loin, rester à l’affut. La course est longue, moins que Le Mans, mais le rythme est peut être plus soutenu, plus « agressif ». Nous allons essayer de nous inspirer de Sebring : rester dans le même tour que le leader le plus longtemps possible et profiter des aléas. Il y en a toujours à Road Atlanta. »
Tu connais déjà un peu tes nouveaux coéquipiers ?
« Nous avons l’habitude de nous parler depuis que le Team ORECA-Matmut aligne la Peugeot 908 HDi FAP. Ce sont deux pilotes qui connaissent parfaitement l’auto et le circuit : c’était la volonté affichée d’Hugues (de Chaunac). Ce sont deux pointures de l’Endurance et c’est important d’arriver à Petit Le Mans avec une expérience comme la leur. Par ailleurs, ce sont deux gars sympas et ouverts. »
La Peugeot 908 HDi FAP n°10 arborera un message « Thank You Fans ». Quelle impression t’avaient-ils laissé à Sebring ?
« Leur accueil avait été excellent ! ORECA a un passé important aux Etats-Unis et je pense qu’il l’est encore plus depuis les 12 Heures de Sebring. Notre équipe est très proche des fans et c’est quelque chose que j’apprécie. J’aime bien cette proximité avec les supporters, qui sont, d’une manière générale en Endurance et en particulier en Amérique, de grands passionnés et de vrais connaisseurs. Ce sont des spécialistes. »
Deux ans après ton premier Petit Le Mans, quel regard portes-tu sur cette participation ?
« Disons qu’elle nous a beaucoup appris. Travailler dans ces conditions particulières par rapport à l’Europe, c’est toujours enrichissant. Cela fait progresser l’ensemble de l’équipe : dans les stands, en stratégie… L’approche est différente. On voit autre chose : on part à l’aventure et on apprend. »