Artem Markelov était arrivé discrètement en GP2 en 2014, à 19 ans. Après une première saison d’apprentissage, le Russe a pris confiance au fil des courses, jusqu’à signer un podium à Spa l’an dernier, terre de ses premiers points en GP2 l’année précédente. Pour la troisième saison consécutive chez Russian Time (mais avec un nouveau coéquipier en la personne de Raffaele Marciello), Markelov a débuté sa saison avec deux belles quatrièmes places en Espagne. Nous avons pu rencontrer le pilote russe avant la séance d’essais libres pour quelques questions.
Tu sembles t’améliorer chaque année, tu entames à présent ta troisième année, est-ce que tu gagnes en confiance aussi ?
Je me sens mieux en course oui, et en qualifications j’ai appris beaucoup. Pour moi c’est un super début de saison. J’aurais même pu faire mieux, mais en qualifications on a fait une erreur avec l’équipe pour le deuxième relai, donc je ne suis pas parti aussi haut sur la grille que je l’espérais.
C’est aussi ta troisième année avec Russian Time, ça doit faire plaisir de sentir la confiance en toi de la part de l’équipe.
Oui, ce sont toujours les mêmes gars. Ils savent comme je fonctionne et moi je sais comment eux fonctionnent, ce qu’ils attendent.
Il y a tout de même un changement dans l’équipe puisque tu as un nouveau coéquipier. Tu as eu Mitch Evans pendant deux ans et maintenant c’est Raffaele Marciello...
Oui mais pour moi ça m’est égal. En piste, c’est aussi mon "ennemi" mais en tant que personne il est très sympa.
Ton casque est assez joli, avec les couleurs vives, la flèche en haut du casque, l’aigle... D’où t’es venue l’idée du design ?
Ca vient du karting. J’ai toujours gardé le même design, c’est le même que j’avais en débutant en karting, je l’ai seulement un peu amélioré au fil des ans.
Les qualifications sont cruciales à Monaco, puisqu’il n’est pas facile de doubler...
Si on a de bons résultats en essais libres, on aura de bons résultats en qualifications.
Il n’y a pas eu de course de GP2 en Russie, mais la prochaine manche est à Bakou, dans un pays limitrophe de la Russie. Est-ce que cela aura un petit air de course à domicile pour toi ?
Non, il n’y a que la Russie qui est une course à domicile. Là, ce n’est pas pareil, les gens sont différents. Il y aura peut-être quelques Russes dans les tribunes, mais pas beaucoup. Mais bon, au Grand Prix de Russie il n’y avait déjà pas beaucoup de Russes. Il y avait des gens d’autres pays européens, mais pas beaucoup qui venaient vraiment de Russie.