Grand espoir italien, Raffaele Marciello en est à sa troisième saison de GP2. Après avoir fini 8è au championnat lors de sa première année, avec Racing Engineering, Marciello a l’an dernier fini 7è, avec Trident. Pour cette saison 2016, Raffaele Marciello a une nouvelle fois changé d’équipe et roule pour Russian Time. L’Italien ne fait plus partie de la Ferrari Driver Academy, et il a pour l’instant réussi à terminer toutes les courses dans les points et est cinquième au championnat après le week-end monégasque. Nous avons pu discuter quelques minutes avec lui avant la course de l’après-midi (où il a fini en troisième position).
Tu pars troisième cet après-midi, qu’espères-tu de la course ?
On va essayer de prendre un bon départ et de passer au moins une voiture. A partir de la deuxième place, on verra, mais je pourrais essayer de m’approcher de la voiture de devant et on verra si la victoire est possible...
Hier c’était une course assez chaotique, avec beaucoup de périodes de voitures de sécurité...
Oui c’était un peu difficile, surtout pour les pneus et les freins. Mais c’est la même chose pour tout le monde...
Tu en es à ta troisième saison, cette année ton objectif est clairement de viser le titre ?
Oui, bien sûr. Chaque année j’essaie de gagner, mais je ne suis pas le seul à vouloir gagner. On va surtout essayer de marquer le plus de points possible.
A ton avis, qui sont tes concurrents les plus forts dans cette lutte pour le titre ?
Il y a beaucoup de bons pilotes... Il y a Artem [Markelov], Sergey [Sirotkin], Norman [Nato], Jordan [King], Pierre [Gasly], je crois qu’il y a vraiment beaucoup beaucoup de pilotes qui sont forts.
Tu as une nouvelle fois changé d’équipe cette année, n’est-ce pas trop dur de changer d’équipe chaque année et de devoir te ré-adapter ?
Ca va. Au moins, on se connaissait déjà. Changer d’équipe n’est jamais facile ça va quand même.
Vous êtes maintenant trois Italiens sur la grille en GP2, c’est une bonne chose pour le pays, alors qu’on manque de pilotes italiens en F1 depuis plusieurs années déjà...
C’est bien d’avoir des pilotes italiens, oui. En ce qui me concerne, je vais essayer de bien figurer pour ma nation. Luca [Ghiotto] et Antonio [Giovinazzi] sont aussi très forts, donc ils se débrouilleront bien.
La prochaine course est à Bakou, où personne n’a encore jamais roulé.
Oui on va là-bas dans quelques semaines, on verra bien à quoi cela ressemble...
Dernière question, tu as changé la couleur de ton casque. Est-ce que le bleu est pour ta nouvelle équipe, Russian Time, ou bien est-ce que cela n’a aucun rapport ?
Non non, c’est juste que j’aime changer. La première année mon casque était jaune, après j’ai mis du rouge, et maintenant j’ai choisi le bleu. J’aime changer, c’est tout.
Merci beaucoup Raffaele, bonne chance à toi pour la suite de la saison.