Double champion International GT Open, Joël Camathias a renoué avec la série de Jesus Pareja à l’occasion du meeting de Barcelone. Une semaine après le Championnat du Monde d’Endurance où il évoluait sur la Porsche 911 GT3-RSR/JWA Avila, c’est au volant de la Ferrari 458 Italia GT3/Ombra Racing partagée avec son ami Mario Cordoni que l’on a retrouvé le Suisse. On rappellera que Joël Camathias a remporté une première couronne sur une Porsche/Autorlando avant de récidiver sur une Ferrari/Trottet Racing aux côtés de Marcel Fässler.
« Passer de la GTE à la GT3 n’a pas été chose facile » nous confie Joël. « Nous n’avons pas roulé lors des essais privés car l’auto arrivait tout juste de la GT Sprint d’Enna Pergusa. J’ai pris un bon départ lors de la Course 1 avant d’être heurté par une Porsche. Il y a eu ensuite un pépin sur la roue avant, ce qui nous a fait perdre du temps. J’avais déjà roulé avec le team Ombra Racing en Italian GT en Autriche, et Barcelone est un tracé que je connais bien. J’y ai notamment remporté le meeting International GT Open l’an passé avec Soheil Ayari sur une Ferrari du JMB Racing. Avec la Ferrari GT3, tu accélères, tu freines et tu tournes. C’est totalement différent de la Porsche 911 GT3-RSR que j’ai piloté en Championnat du Monde d’Endurance. »
La première saison en Mondial du champion GT Le Mans Series 2006 a été positive : « C’était une belle saison, même si nous savions que nous ne serions pas les plus compétitifs. Il a fallu se battre contre des gros calibres, tels Larbre Compétition, AF Corse ou Felbermayr-Proton. Ce ne sont pas les premiers venus en Endurance. Avec Paul (Daniels) et mes coéquipiers successifs, nous avons tout donné. »
De quoi lui donner envie de revenir en 2013 : « Il faudra voir le côté financier, mais Paul a l’idée de repiquer au Championnat du Monde d’Endurance. Cette année, nous avons tout découvert, et notamment les circuits. Le format des courses est bon. Paul veut rouler un maximum. Pour 2013, c’est juste dommage que les 12 Heures de Sebring ne fassent pas partie du calendrier. J’aime l’Endurance car cela me convient bien. J’espère bien être à nouveau en FIA WEC. De plus, avoir les 24 Heures du Mans au sein du championnat, c’est quelque chose d’unique. J’en ai discuté il y a peu avec Christian Klien qui me disait tout le bien qu’il pensait du Mans. Je ferai tout mon possible pour être au départ de l’épreuve en 2013. »
Un passage en prototype n’est pas à exclure à l’avenir : « Je sais que j’ai une étiquette de pilote plutôt GT, mais essayer une LMP2 est quelque chose qui m’intéresse. »