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La course n’a pas eu lieu pour le Team ORECA-Matmut

Contraint à l’abandon dès le premier quart d’heure de course

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Théâtre de la deuxième manche des Le Mans Series, Spa-Francorchamps constituait la deuxième étape du Team ORECA-Matmut dans sa préparation aux 24 Heures du Mans. Avec ses pilotes, Olivier Panis, Nicolas Lapierre et Loïc Duval, l’équipe souhaitait poursuivre sa prise de marques avec la Peugeot 908 HDi FAP. Malheureusement, la course a pris fin dans le cinquième tour : alors quatrième, la n°4 s’est fait percuter dans le Raidillon de l’Eau Rouge, partant en tête à queue avant de taper le mur de pneus.

« Je dois tout d’abord avouer mon étonnement par rapport au restart » explique Olivier Panis. « J’ai été dépassé par deux voitures dans des portions du circuit qui étaient pourtant sous drapeau jaune. Peu après, dans la Raidillon sur une piste glissante, Jean-Christophe Boullion a selon moi pêché par excès de confiance. Il a surviré et, en se décalant, il m’a percuté à l’arrière droit, provoquant ma sortie de piste. Je suis à la fois déçu et frustré. Déçu parce que j’avais pris un bon départ, remontant jusqu’au deuxième rang, et frustré parce que Spa représentait une étape importante dans l’optique des 24 Heures du Mans. Nous avons cependant affiché notre compétitivité et nous répondrons présents dans un mois. »

Quatrième sur la grille, la Peugeot n°4 s’était hissée à la deuxième place après le premier virage, prenant notamment l’avantage sur l’Audi n°9. Une position qu’Olivier Panis conservait jusqu’à la première neutralisation et le dit restart. Pour l’ensemble du Team ORECA-Matmut, cette course stoppée net représente une énorme déception, comme le confirme Hugues de Chaunac : « Evidemment, je suis très déçu de voir cette course de préparation interrompue par un tel accident, avec pour conséquence l’abandon de la voiture. Cela nous prive de notre répétition générale : une telle épreuve, avec un tel plateau, ne peut être remplacée par un test. Nous n’allons pas baisser les bras pour autant. Cela fait partie, hélas, des aléas du sport
automobile. Nous arriverons encore plus déterminés au Mans. Que ce soit aux essais libres, où nous avons figuré constamment dans le Top 5, ou lors des qualifications, conclues à la quatrième place, nous avons montré notre niveau de performance en nous situant parmi les meilleurs. »

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