La Formule 1 avait décidé d’introduire le DRS en 2011 afin de favoriser les dépassements. La direction du GP2 a annoncé aujourd’hui qu’elle comptait elle aussi utiliser ce système à partir de l’an prochain, alors que le spectacle dans cette catégorie ne manque pourtant pas. "Nous avons toujours dit que le GP2 était capable de produire des courses incroyables sans ajouter le DRS ou n’importe quel autre système, et la saison 2014 l’a encore prouvé avec des batailles excitantes", reconnaît Bruno Michel.
Alors pourquoi vouloir introduire le DRS ? Bruno Michel explique que le GP2 veut rester en phase avec sa mission première : préparer les pilotes pour la Formule 1. Dès lors, le DRS s’impose... De plus, les voitures de GP2 sont normalement conçues pour rester identiques pendant trois ans, pour réduire les coûts : cette année cela a changé puisque les voitures actuelles (dont le châssis a déjà quatre ans) seront conservées 6 ans. "Mais il est important de continuer d’ajouter des modifications", se justifie Bruno Michel. "Ce n’est pas possible pour le GP2 de conserver la même voiture pendant si longtemps alors que sa philosophie est de préparer les pilotes à la F1. En gardant ça à l’esprit, nous avons pensé que le DRS était le meilleur équipement technique à introduire et nous en avons discuté avec les équipes il y a un an. Tous y ont été favorables et ils ont pensé que cela rendrait le GP2 plus attractif pour les pilotes, mais seulement si le système utilisé est le même qu’en F1."
Le système de DRS utilisé en GP2 sera donc exactement le même que celui en Formule 1, tout comme les zones DRS seront les mêmes que celles présentes en F1. Également comme dans la catégorie reine, le DRS sera activable par un pilote quand celui-ci sera à moins d’une seconde de la voiture située devant lui au point de détection.
En vérité, le DRS aurait même dû être introduit en GP2 dès cette saison, mais cela n’a pas été le cas pour des raisons économiques. "Nous avons pris le temps de chercher des moyens de l’introduire à un coût minimal", confirme Bruno Michel. "Le plan de réduction des coûts mis en place cette année continuera l’an prochain afin de s’assurer que l’introduction du DRS n’affectera pas les équipes."
Le DRS sera testé sur une GP2 pour la première fois fin Octobre, en Europe, avant que l’essai ne soit renouvelé en Décembre au Moyen Orient. Enfin, les équipes recevront l’équipement en Janvier.