Toyota Motorsport a déjà lancé la campagne d’essais de sa Yaris World Rally Car, confiant qu’elle pourrait apparaître en compétition avant 2017.
Toyota Motorsport, basé à Cologne, avait conduit huit séances d’essais en 2014 et a augmenté la cadence cette saison, programmant douze sessions. Le constructeur a même commencé à travailler sur une deuxième voiture depuis que le feu vert du programme WRC a été donné, il y a deux mois.
« La plupart des essais se tiendront en Europe mais une ou deux sessions seront programmées hors d’Europe, explique à WRC.com Rob Leupen, vice-président de Toyota Motorsport. Notre prochaine séance est prévue à la fin du mois d’avril. Nous nous focaliserons sur le développement du moteur et de la suspension. Nous utilisons actuellement deux voitures mais une troisième est en cours d’élaboration. »
« En même temps que les essais, nous avons en interne de nombreux équipements que nous pouvons utiliser pour avancer. Donc nous sommes dans une utilisation totale de toutes les options et possibilités que nous avons. »
Leupen confie l’importance du retour technique des trois pilotes participant à ces essais, Stéphane Sarrazin, pilote Toyota en Championnat du Monde d’Endurance, Sebastian Lindholm, multiple champion finlandais, et Eric Camilli, étoile montante du rallye français. « Nous sommes assez satisfaits de leurs retours et de ce que nous avons réussi à faire ensemble. Evidemment, on aimerait toujours en faire plus mais, pour le moment, on est bien calé sur notre planning. »
Mais, si la Yaris WRC devait initialement commencer en Championnat du Monde dans 21 mois, Rob Leupen affirme qu’elle pourrait débuter plus tôt en compétition. « Je ne peux rien affirmer pour le moment mais nous aimerions aligner notre Yaris WRC sur plusieurs épreuves, à des niveaux différents. On trouvera. »
Il ne devrait pas y avoir de changement majeur sur la Yaris de série d’ici 2017, donc la World Rally Car qui en est dérivée se basera sur le modèle actuel. Mais il faudra encore qu’elle soit validée en rapport au règlement technique de la FIA qui sera en vigueur en 2017. Leupen imagine qu’un changement éventuel de réglementation ne changera pas l’allure générale de la voiture.
« Je pense que ce sera davantage une évolution de ce que l’on a maintenant. Nous savons ce qui est disponible maintenant sur le marché au niveau du développement technique, et il faudra d’abord s’attarder sur le moteur et la suspension. J’ai cru comprendre qu’il y a des discussions actuellement autour de la taille de la bride de turbo. En partant de la réglementation actuelle, je pense que ce ne seront que de petits changements d’ici 2017. Il n’y aura pas de révolution. »