Après un début de championnat disputé sur neige, glace ou terre, le WRC revient sur l’asphalte à l’occasion du rallye d’Allemagne. Un rallye qui a réussi à Mads Østberg au volant d’une Fiesta en 2012 puisqu’il avait fini quatrième, alors que son copilote y a déjà signé plusieurs podiums.
"Je me sens plus à l’aise sur graviers, mais j’aime les rallyes sur asphalte et celui d’Allemagne est l’un de mes préférés" se réjouit Østberg. "Les conditions piégeuses le rendent très compliqué et j’adore ça, plus c’est boueux et piégeux et plus ça me plait ! J’y ai fait mon meilleur résultat avec la Fiesta en 2012 et je me souviens que la voiture est très efficace sur asphalte. Nous avons passé une journée et demie à tester les réglages et je sens que nous sommes prêts".
"Plus tôt dans l’année, Ola et moi avons disputé le Rallye des Iles Canaries avec la Fiesta R5, on avait un bon rythme sur ces routes et j’espère pouvoir approfondir ce qu’on en a appris. Ola sait ce qu’il faut pour être sur le podium en Allemagne donc je ne pourrais pas avoir de meilleur partenaire ! Nous sommes prêts à nous battre et à tout donner, comme toujours" conclut le Norvégien.
Pour son équipier Eric Camilli, c’est un soulagement de revenir sur une surface qui lui convient mieux. Après un début de saison très compliqué, il a montré une bonne vitesse et une solidité plus que correcte sur les dernières courses, prouvant par ses progrès que Malcom Wilson avait eu raison de lui faire confiance.
"C’est l’événement que j’ai attendu toute l’année" avoue-t-il avec plaisir. "Ce ne sera pas simple mais je me sens en confiance. Je me sens comme chez moi sur l’asphalte, et je connais très bien ce rallye pour l’avoir disputé deux fois. Nous avons fait des essais au milieu des vignes plus tôt cette semaine et nous serons dans la base militaire dimanche. Je n’ai pas couru avec une WRC sur de l’asphalte depuis le rallye de Monte-Carlo et les circonstances sont totalement différentes maintenant. J’étais satisfait de mon rythme au ’Monte’ mais maintenant je connais mieux la voiture, je la comprends mieux et je pense qu’il est possible d’y réaliser un bon résultat. C’est important de gagner de l’expérience mais si on se sent en mesure de le faire on attaquera".
Comme le confirme son patron : "Eric accumule de l’expérience mais il connaît très bien ce rallye. Il est important qu’il roule au maximum mais il aura moins de pression et il pourra se faire plaisir".