Malgré le retard pris par le bateau transportant l’équipement des équipes vers la Jordanie, les reconnaissances ont débuté mardi matin. Des voitures ont été louées pour partir dans les spéciales.
« Grâce à la coopération et à l’approche optimiste de tous nos interlocuteurs, nous avons pu commencer les reconnaissances malgré nos problèmes logistiques », avance Simon Larkin, event manager de North One Sport.
Alors que les équipages ont pu commencer la prise de notes avec des voitures louées, l’arrivée de l’équipement a encore été retardée. Le bateau transportant l’infrastructure des équipes et du parc d’assistance de Trieste à Haïfa a connu des problèmes techniques et a dû faire face à une tempête qui l’a empêché d’entrer dans le port.
Le débarquement est désormais programmé mercredi en début de journée.
Cet équipement devait d’abord passer par la Syrie mais les troubles qui secouent le pays ont mené à une modification du parcours.
« La décision a été prise à l’unanimité en consultant la FIA, les équipes et les organisateurs durant la dernière épreuve », réaffirme Larkin. « Nous avons choisi ce trajet car c’était la seule solution réaliste en termes de coût et d’agenda. Toutes les autres options auraient mené à l’absence des deux constructeurs engagés. »
« Nous voulions une solution collective qui ne laisse personne sur le bord de la route. Notre sport a besoin de concurrents, pas seulement des têtes d’affiche. »
L’itinéraire de l’épreuve va être modifié après l’arrivée des camions à Haïfa. Les organisateurs rencontreront les équipes à 11h00 pour déterminer du nouveau programme du rallye. Les autorités israéliennes et jordaniennes ont assuré de leur coopération pour un transit rapide des équipements.
« Tout le monde collabore pour que le Rallye de Jordanie soit un succès », conclut Larkin.