Afin d’améliorer le spectacle, les concurrents en WRC se voient refuser la communication de temps intermédiaires durant les spéciales à partir de la saison prochaine.
Ce mercredi à Doha, le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA a voté en faveur de cette suppression avec de grosses pénalités en cas d’infractions, dont une probable exclusion du championnat.
Les temps intermédiaires sont disponibles via le service de chronométrage du championnat et wrc.com. Les équipes transfèrent rapidement l’information par sms, qui s’affiche sur un écran faisant face au copilote.
Les pilotes utilisent cette donnée afin de gérer leurs écarts. Cela leur permet, selon leur volonté, soit d’attaquer pour rattraper un concurrent, soit de limiter les risques tout en conservant une marge stable sur leurs poursuivants.
Cette interdiction vise à empêcher les équipes de trop influencer leurs pilotes, mais aussi à conserver une dose d’imprévus.
Cela signifie également que les temps ne pourront pas être envoyés par message via une tierce personne, ou par un membre de l’équipe affichant l’information sur un panneau lors d’une spéciale, comme c’était le cas avant que la transmission électronique devienne la norme.
Les pilotes ne pourront également plus être informés de l’abandon ou de la perte de temps d’un rival durant une spéciale.
Les temps intermédiaires resteront disponibles aux équipes et aux fans à titre d’information.
Seront toujours autorisées les communications de sécurité, notamment pour prévenir les équipes de la neutralisation d’une spéciale après un accident.
Le Conseil Mondial du Sport Automobile a aussi confirmé qu’une voiture qui ne quittait pas le départ d’une spéciale en moins de vingt secondes rejoindra les abandons de l’étape, tandis que seule la voiture la mieux classée d’une équipe pourra désormais marquer des points en WRC2 et WRC3.