Sébastien Loeb sera le premier à s’élancer sur les spéciales du rallye de Jordanie, jeudi matin, et craint d’y laisser quelques secondes.
Le pilote Citroën a pu constater, durant les reconnaissances, qu’il y avait beaucoup plus de terre sur les pistes qu’en 2008 et que la surface en était, de fait, plus glissante.
« Je pense qu’il y a beaucoup plus de terre qu’il y a deux ans », a-t-il expliqué. « La dernière fois, ils avaient mis de l’eau pour compacter la surface mais, cette année, ils ont mis de la terre sur la route. La base reste dure, en-dessous, mais nous devrons nettoyer la terre sur le premier passage. Ce sera difficile, je pense. »
Mikko Hirvonen abondait dans le sens de son adversaire, se réjouissant de ne pas avoir à ouvrir la route (comme ce fut le cas sur la première étape du rallye du Mexique).
« Ce pourrait être un petit avantage de ne pas être les premiers sur la piste, jeudi », a-t’il confirmé.
Ces conditions de piste différentes sont la conséquence des violentes intempéries subies par la Jordanie au début du mois. De nombreuses portions de pistes devant être empruntées par les concurrents avaient été endommagées et les organisateurs, ainsi que les autorités jordaniennes, ont dû lancer de gros travaux de réparation pour permettre au rallye de se disputer normalement.