Sébastien Loeb n’est pas un grand fan du rallye de Finlande et de ses spéciales ultra-rapides, mais sait qu’il va devoir attaquer un minimum s’il veut marquer de gros points.
« Etre observateur ici, ça ne paie pas du tout. Dès qu’on sort un tout petit peu du rythme, on se retrouve vite très loin parce qu’il n’y a pas de gros écarts en fait », explique-t-il. « Je pense qu’il y aura au moins quatre ou cinq pilotes qui vont aller très vite, donc il faudra attaquer pour essayer d’être au moins dans ce lot là. A partir de là, il faut prendre des risques. »
Le pilote Citroën explique que les caractéristiques des spéciales de l’épreuve finlandaise ne correspondent pas à son style de pilotage et qu’il doit aller un peu contre-nature pour être compétitif.
« C’est un rallye sur lequel la prise de risques paie parce que, quand on se jette à très grande vitesse dans les virages, quand ça passe ça fait des temps. Ce n’est pas ma façon de conduire en règle générale donc je suis obligé de me forcer un peu sur ces types de terrain. Ce n’est pas mon rallye favori mais on va essayer de faire une bonne course et on verra ce que ça donnera », ajoute-t-il.
« Je ne suis pas spécialement sensible à la légende du rallye de Finlande, c’est un rallye comme les autres, sauf que je le considère plus difficile à gagner », continue-t-il. « Je l’ai gagné une fois mais, le reste du temps, j’ai souvent été plutôt dans un bon rythme. C’est un rallye difficile parce qu’il n’est pas évident de se battre avec les Finlandais ici. »
Le rallye de Finlande fait figure de chasse gardée des pilotes locaux.
En soixante années d’existence, il ne s’est livré à des pilotes étrangers qu’à huit reprises. Outre Loeb, vainqueur en 2008, Markko Martin, Didier Auriol, Carlos Sainz, Mikael Ericsson, Stig Blomqvist, Gunnar Callbo et Erik Carlsson figurent au palmarès de l’épreuve.