Artem Markelov en a étonné plus d’un dans le paddock de la F2 à Bahreïn ! Parti de la voie des stands, le Russe a impressionné en prenant la troisième place avant de s’imposer le lendemain en course sprint. Toujours excentrique, il se prépare désormais au deuxième rendez-vous de la saison à Bakou la semaine prochaine.
Comment s’est passée votre intégration dans l’équipe ?
À Bahreïn, j’ai été saisi par le niveau d’organisation de l’écurie pour mon premier week-end avec Renault. Le travail m’a été très bénéfique. J’ai beaucoup appris auprès des mécaniciens, des ingénieurs et des pilotes. J’écoutais les ingénieurs en découvrant beaucoup de choses sur la voiture. C’était bien. Il y avait beaucoup d’informations à digérer, mais cela fait partie de mon rôle.
Êtes-vous ravi d’avoir fait sensation dès la première manche de F2 à Bahreïn ?
C’était inoubliable et j’étais assez serein au volant ! Les qualifications n’avaient pas été très bonnes, et j’ai dû m’élancer depuis la voie des stands après avoir calé au départ de la course longue. Je me suis dit : « Allez Artem, qu’est-ce qu’il se passe ? » et les ingénieurs m’ont calmé ! Nous avons su garder la tête froide pour obtenir un podium, mais je n’y croyais pas ! En sprint, nous sommes partis sixièmes et j’étais déjà troisième au premier virage, deuxième quelques tours après et enfin premier. J’ai exploité au mieux les pneumatiques pour mener jusqu’à l’arrivée.
À quoi ressemble le circuit urbain de Bakou ?
C’est une piste vraiment sympa. La saison dernière, nous y étions un peu plus tard dans l’année et il faisait chaud. Cette fois, la température sera beaucoup plus fraîche. J’espère qu’il ne pleuvra pas, car cela complique toujours les choses sur un tracé en ville. C’est rapide et il faut surveiller les rails. Il y a moyen de tenter quelque chose sur la stratégie en manche longue, donc nous allons évaluer nos options pour maximiser nos chances. L’an passé, j’ai raté le podium en Azerbaïdjan, donc essayons d’y remédier cette année.
La semaine dernière, vous avez fait vos débuts au simulateur d’Enstone. Votre bilan ?
C’était du bon travail et je progresse à chaque tour. C’est assez excitant d’avoir huit rapports sur la ligne droite et de l’appui en virage. J’espère contribuer à l’amélioration de la voiture pour les gars.
Comment envisagez-vous la suite de la saison 2018 ?
En 2018, mon objectif principal est d’apprendre autant que possible avec Renault et j’aurai bientôt l’occasion de piloter une F1 ! Je veux remporter le titre en F2 et je vais me battre pour cela, mais tout peut arriver en sport automobile. Je suis solide en course, mais je peux encore m’améliorer en qualifications.