Quatrième à l’arrivée, Kris Meeke achevait son week-end éprouvant en inscrivant le maximum de points sur la Power Stage du Col de Braus, bien aidé par l’excellent rythme de sa Citroën C3 sur l’asphalte sec caractérisant la fin de l’épreuve.
Malgré ce résultat le portant à un point seulement d’Ott Tänak, deuxième du championnat, le Britannique estime que le bilan comptable est très flatteur envers les performances de sa voiture.
« Ne soyons pas aveuglés par la performance », confiait-il. « C’était horrible, nous n’étions nulle part. Les points ne doivent pas masquer cet aspect. Dix-sept points, à une seule unité de la deuxième place… Il n’y a vraiment qu’à un rallye comme le Monte-Carlo où l’on peut être largué tout en obtenant ce type de résultat. Nous avions sûrement la voiture la plus lente, à l’exception de Bouffier. Et sans vouloir lui manquer de respect, c’est parce qu’il roulait pour la première fois dans une nouvelle WRC. C’était un week-end extrêmement difficile. Les choses doivent changer si nous voulons un jour être compétitifs sur cette épreuve. »
Dans la première spéciale, Kris Meeke avait perdu plus d’une minute et demie dans un fossé entre Thoard et Sisteron. Le Britannique était ensuite remonté, profitant des erreurs ou des problèmes rencontrés par ses concurrents sur l’un des Monte-Carlo les plus durs de ces dernières années.
« Mon objectif était d’avoir trente points après les deux premiers rallyes », poursuivait-il. « Nous en avons déjà dix-sept. Maintenant, allons de l’avant. En Suède, j’espère que nous pourrons aussi faire mieux que l’an dernier. Mais nous ne pouvons pas revenir au Monte-Carlo et revivre la même chose. Nous avons de la chance avec ce résultat tombé du ciel, mais nous prenons volontiers les points. »