2 courses. 240 km de concentration et de sueur. Poussant du début à la fin sans commettre d’erreur, et luttant avec les meilleurs : Nathanaël Berthon a tout donné vendredi et samedi sur le tracé juge de paix de Monaco, terminant à chaque fois dans les points (9e, puis 7e). Un résultat moins spectaculaire que le podium de Barcelone il y a 15 jours, mais tout aussi probant.
Jacques Laffite l’a répété à plusieurs reprises au micro d’Eurosport : “A Monaco, aux qualifications, votre problème, c’est le nombre de voitures en piste”. Jeudi, il y en a eu une de trop sur la trajectoire de Nathanaël Berthon. Alors qu’il venait d’améliorer ses 1er et 2e secteurs, il a buté sur une voiture plus lente et a du se contenter du 14e temps, une déception.
“Je me suis plus défoncé ici pour me classer 9e que pour finir 2e à Barcelone. J’ai mouillé la chemise. Vendredi, j’étais frustré d’avoir frôlé de si près la pole pour samedi. A un moment, juste avant la Rascasse, j’avais réussi à me porter à la hauteur de Stéphane (Richelmi). A l’extérieur ! Puis nous avons rattrapé Teixiera, il l’a doublé tout de suite, moi j’ai perdu du
temps. C’est là que mes espoirs de pole se sont envolés.”
“Peut-être Philippe Streiff et Grégory Bakian, venus me saluer samedi sur la grille de départ de la course sprint, m’ont-ils porté chance. Ou bien est-ce la 13e place que j’occupais à ce moment-là au classement général ? Toujours est-il que j’ai eu du bol à deux reprises : au départ, en évitant la voiture qui avait calé devant moi ; aussitôt après, lorsque Cecotto est parti en travers à Massenet après une touchette avec Gonzales. Je ne sais pas comment j’ai pu l’éviter !”
Pour la 4e fois d’affilée, Nathanaël Berthon a donc terminé dans les points. "Cela fait du bien, j’espère que la série se poursuivra à Valencia," escompte‐t‐il.