Après un apprentissage en Formula Le Mans, Boutsen Energy Racing passe à la catégorie supérieure cette saison, avec une ORECA 03. Absent lors des Essais Officiels, l’équipe belge s’appuiera sur la jeunesse de son équipage, avec Domink Kraihamer et Nicolas De Crem. : « J’aborde cette saison importante dans un contexte idéal » indique Nicolas. « Je reste sociétaire du Thierry Boutsen Energy Racing, je garde le même coéquipier Dominik Kraihamer et je dispose d’une monture capable de jouer la gagne dans sa catégorie. Que demander de plus ? »
Le jeune Namurois a suivi avec intérêt la course de la ORECA 03 aux 12 Heures de Sebring : « J’ai suivi de près les résultats enregistrés aux récentes 12 Heures de Sebring où une ORECA a d’emblée joué les premiers rôles dans la catégorie. L’auto est donc bien née. Par rapport à la Formula Le Mans, la différence marquante concerne l’aéro qui génère beaucoup plus d’appui et autorise des vitesses supérieures dans les courbes. Je devrai m’y habituer et retrouver le rythme de la course après un long break hivernal. Mais cela ne m’effraie pas, d’autant plus que le tracé du Castellet ne compte pas parmi les plus exigeants. Entre nous d’ailleurs, j’estime que le circuit varois procure bien moins de plaisir de pilotage que Spa-Francorchamps ou Silverstone... »
Pour cette première manche, le Belge ne se fixe pas de réels objectifs : « Je dois d’abord replonger dans le bain et trouver mes marques au volant de la ORECA. De ce point de vue, les heures passées sur un simulateur en Autriche se révèleront précieuses. Ce sera plus vrai encore lorsque je devrai affronter de nouveaux circuits que j’ai pu découvrir virtuellement ; mais rien ne vaut la piste, c’est évident. Par ailleurs, la présence de toute l’équipe technique de Thierry Boutsen Energy Racing constitue un fameux atout : elle décrypte parfaitement les informations données par les pilotes et connaît bien l’équipage que je forme avec Dominik Kraihamer. Pour résumer, j’aborde donc ces 6 Heures du Castellet avec l’ambition de tenir mon rang en LMP2 et si possible de monter sur le podium, afin d’entamer sur un mode positif une campagne où je vise le titre ! »
Pour bien figurer, il faudra se faire une place parmi les GT : « Les GT sont plus rapides en pointe que les LMP2. Pour les passer, il faut donc attendre les freinages ou les longues courbes...tout en gardant à l’esprit que les pilotes font leur course, souvent très disputée, et ne sont pas disposés à perdre du temps. La méfiance est donc de rigueur. Les problèmes sont rares avec les concurrents engagés en LMP1 qui profitent souvent des lignes droites pour dépasser ; là aussi, il y a toutefois quelques solides clients ! »
Notons que Thierry Boutsen sera présent ce week-end sur le tracé varois pour voir les premiers pas du Boutsen Energy Racing en LMP2.