Après sa quatrième victoire de la saison, nous nous sommes entretenus avec Sébastien Ogier.
Q : Après la déception en Grèce, êtes-vous heureux d’avoir retrouvé le chemin de la victoire ?
« Évidemment, je suis très content. Après les reconnaissances, j’ai tout de suite dit que je voulais gagner car ça faisait deux mois que ça ne m’était pas arrivé et cela me manquait. Nous avons fait notre maximum pour y arriver. Je tiens à féliciter l’équipe qui m’a donné une voiture parfaite ce week-end. C’est vrai que nous avons eu un problème en Grèce mais ce n’est arrivé qu’une seule fois. Nous allons pouvoir savourer nos vacances cet été. »
Q : Vous avez dominé dès le départ et rapidement construit votre avance. Est-ce que ça été un défi pour vous ?
« Je pense que nous avons eu une bonne gestion de la course. Nous avons attaqué quand nous en avions besoin. Puis nous avons été plus prudents quand il fallait préserver les pneus. Mais constamment, nous avons augmenté notre avance et c’était le plus important. Au final, nous avons réussi à récupérer les points de la Power Stage donc je ne pouvais pas rêver mieux. »
Q : Vous semblez être « monsieur Power Stage » cette année… alors que vous n’avez pas nécessairement besoin de ces points puisque tout va bien au niveau du championnat…
« C’est sûr que pour le moment, les choses se passent bien et nous avons beaucoup de points d’avance sur notre dauphin alors qu’il ne reste que six rallyes à venir. Mais ce n’est jamais assez pour devenir champion. Je dois gagner un maximum de courses si je veux réussir. »
Q : Les spéciales en Sardaigne n’étaient pas faciles. Pourtant, vous dégagez le sentiment que c’était facile. Vous n’avez connu aucun problème durant ce week-end ?
« Non aucun. Dimanche matin, dans l’une des spéciales les plus rapides du rallye, une vache voulait traverser la route mais finalement elle ne l’a pas fait. Et je pense que c’est vraiment une bonne chose ! À part ça, rien de particulier, c’était un bon rallye. Il y avait quelques pierres à la fin de la Power Stage. J’avais un pilote devant nous – je ne sais pas qui c’était, peut-être mon équipier, qui a coupé un peu trop quelques virages et j’ai touché une pierre. Je pensais avoir crevé mais non. »