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Ordoñez prêt pour ses débuts avec la Nissan DeltaWing

A Petit Le Mans

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Lucas Ordoñez, le premier vainqueur de la Nissan GT Academy, deuxième des 24 Heures du Mans 2011 sur une Oreca 03 Nissan du team Signatech-Nissan, va piloter ce mois-ci la Nissan DeltaWing à Road Atlanta pour le Petit Le Mans.

L’espagnol, pur produit de la filière Nissan, se replongera ainsi un peu dans le virtuel, les formes de la DeltaWing trouvant facilement leur place dans un jeu video ou une bande dessinée. Lucas Ordoñez a récemment testé la DeltaWing à Road Atlanta avec Gunnar Jeannette qui sera son coéquipier à PLM. Il s’est prêté au jeu des questions-réponses pour le Highcroft Racing.

Lucas, vous avez débuté votre carrière en tant que joueur, sur Gran Turismo, puis vous avez participé à la Nissan/PlayStation Academy en 2008. Aviez-vous pensé dans vos rêves les plus fous être dans la situation où vous êtes maintenant ?

« Absolument pas. Il y a quatre ans j’étais un étudiant ordinaire à Madrid et je me concentrais sur mes études en ayant une vie normale. Regardez combien ça a changé. Désormais, je suis un pilote de course, courant dans le monde entier pour Nissan. Et maintenant j’ai le challenge ultime, de contribuer au développement de la Nissan DeltaWing et de la piloter au Petit Le Mans. »

Vous pilotez des LMP2 depuis deux ans maintenant, que représente le passage à la Nissan DeltaWing ?

« C’est un grand pas. En LMP2, les voitures sont très bien développées, et le set-up de la voiture est plus facile, car beaucoup de données sur le set-up et l’aéro existent déjà. La Nissan DeltaWing est une voiture entièrement nouvelle et, si on la compare à une LMP2, il y a beaucoup de choses à découvrir. La géométrie des pneus Michelin à l’avant est très novatrice, comme l’ensemble de la voiture, et il y a beaucoup de travail pour poursuivre le développement de la voiture et la faire aller plus vite. C’est une grande chance pour moi, qui suis un pilote un peu inexpérimenté, et j’apprends vite et je m’entends bien avec le team, pour être certain de mettre à profit au maximum le temps que je passe à l’atelier ou sur le circuit pour aider le programme DeltaWing. »

Vous avez 27 ans et vous n’avez pas 15 ou 20 d’expérience en compétition. Pour vous, qu’est-ce qui est le plus difficile en raison de cette relative inexpérience ?

« Pour moi, c’est l’aspect technique. C’est ce qu’il y a de plus difficile pour un pilote et on peut seulement l’appréhender après l’expérience et des années de développement et d’essais. C’est ce qui me manque en ce moment. Je cours de puis quatre ans -deux années en GT et deux ans maintenant en protos. Mon manque d’expérience dans les séances d’essais, c’est pour moi le plus difficile, mais je travaille pour m’améliorer pour pouvoir donner un meilleur retour à mon ingénieur et aux mécaniciens du team. »

Que vous apportent le designer Ben Bowlby et l’équipe ?

« J’apprends beaucoup au contact de Ben, de mon coéquipier Gunnar Jeannette et de toute l’équipe. Ils sont tout simplement fantastiques, très professionnels et très expérimentés. Chaque fois que je rentre au stand, que je regarde la télémétrie ou que je passe du temps avec le team, particulièrement pendant les essais , j’apprends quelque chose de nouveau. Les essais d’amortisseurs, de ressorts, de set-up - il s’agit de connaître la Nissan DeltaWing et d’être préparé pour les essais et la course. Cela me fait progresser de jour en jour et me fait devenir un pilote plus efficace pour l’équipe. »

Quels sont vos espoirs pour la Nissan DeltaWing au Petit Le Mans ?

« Notre objectif principal est d’être à l’arrivée. Le Petit Le Mans, c’est très dur - 10 heures ou 1000 miles sur un circuit aussi serré et étroit que Road Atlanta. Le trafic va être pire qu’au Mans. Le circuit comporte des montées et des descentes, des virages aveugles, un tarmac bosselé et c’est un circuit très court comparé au Mans. Pour être à l’arrivée, nous devrons passer dans ce trafic. Si nous nous basons sur les essais que nous avons faits jusqu’ici à Road Atlanta, la voiture est performante, et de mieux en mieux à chaque fois que nous prenons la piste. Nous allons tous faire de notre mieux pour gagner chaque seconde à partir de maintenant jusqu’à la fin de la course pour aligner la meilleure voiture possible et faire un bon résultat. »

Nissan a joué un grand rôle dans votre carrière, que pensez-vous de la GT Academy en tant que programme ?

« Bien, c’est grâce à Nissan et à la GT Academy que j’en suis là. Au stade où nous en sommes, nous avons prouvé que le programme GT Academy fonctionne et que nous pouvons avoir de vrais pilotes de course en partant du simulateur Gran Turismo. C’est fantastique de voir comment le programme a continué après ma victoire dans la première année du programme et de de voir les progrès des autres vainqueurs, dont Jordan Tresson et Jann Mardenborough, ainsi que les nouveaux vainqueurs de 2012. Cependant nous ne serions pas là, et je n’aurai certainement pas eu aucune de ces opportunités sans Darren Cox, le General Manager de Nissan Europe. Darren et Nissan m’ont donné ma chance en 2008 et j’ai piloté toutes sortes de voitures au cours des quatre dernières années. Tout d’abord des GT, ensuite des LMP2, particulièrement au Mans, et maintenant la DeltaWing pour le Petit Le Mans. Nissan a rendu tout cela possible et je travaille toujours pour m’améliorer et être avec eux pendant encore longtemps. »

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