Le WTCC va faire son retour sur le circuit de Monza la semaine prochaine puisque la manche italienne fait son retour au calendrier. Sponsorisée par Oscaro, l’étape de Monza va mettre en avant les voitures rapides sur l’un des circuits les plus rythmés d’Europe.
Le dernier passage du WTCC sur le tracé italien date de 2013 et c’est Yvan Muller qui avait remporté les deux courses au volant de sa Chevrolet Cruze. Lui qui est désormais pilote de développement pour Volvo est ravi de ce retour : "C’est le temple de la course en Italie et c’est bien d’aller sur ce genre de circuits".
La première course de l’histoire du WTCC s’est tenue à Monza il y a trente ans et c’est d’autant plus symbolique que le vainqueur de cette première manche était Roberto Ravaglia, encore impliqué dans le championnat puisqu’il est directeur du ROAL Motorsport.
Après le premier week-end de la saison à Marrakech, lors duquel Esteban Guerrieri et Tiago Monteiro se sont imposés, le Portugais est en tête du championnat pilotes devant Norbert Michelisz et Nicky Catsburg tandis qu’au classement des constructeurs, Honda et Volvo se tiennent à égalité.
ILS ONT DIT
Thed Björk : "C’est un circuit fantastique sur lequel j’ai piloté en F3000. Il est fantastique de par sa culture et son histoire mais aussi car il est rapide et difficile, et ce sont les hautes vitesses qui nous font aimer le sport automobile. C’est un endroit génial et bien négocier la chicane Ascari est une sensation unique".
Tiago Monteiro : "Courir à Monza est une expérience fantastique grâce aux fans, je ne suis pas particulièrement amateur des longues lignes droites, gros freinages et chicanes. J’aime l’histoire de Monza et le parc en lui-même mais nous pourrions être moins compétitifs que sur d’autres circuits bien que nous nous soyons préparés pour cela".
John Filippi : "Je connaissais la piste de la télé et de la PlayStation mais les essais m’ont permis de vraiment la découvrir. Le premier Grand Prix que j’ai regardé était à Monza et je connais tous les noms des virages, mais il n’y a aucun rapport avec le fait de piloter dessus. On pourrait penser que le circuit est surtout constitué de lignes droites avec quelques virages mais il est très technique et il faut être précis au niveau des trajectoires, du freinage, de l’accélérateur etc. On doit soigner les réglages car la dégradation des pneus pourrait être un problème et nous avons travaillé dessus lors des essais".
Esteban Guerrieri : "Cela fait longtemps que je n’y ai pas couru mais je connais bien le circuit et je l’adore. C’est l’un des circuits qui donnent ce sentiment unique que l’on peut ressentir à Silverstone ou Spa. J’adore y aller et avec les voitures, je sais que la course sera belle. J’espère y être rapide".