Proton avait engagé deux voitures, confiées à Giandomenico Basso et PG Andersson, sur le rallye des Iles Canaries, ce weekend, et a marqué ses premiers points de la saison.
Les Satria Neo S2000 n’ont pas été en mesure de rivaliser avec les pilotes de pointe, mais se sont montrées fiables et ont toutes deux vu l’arrivée de l’épreuve. Cette performance était plutôt encourageante pour Chris Mellors, d’autant plus que l’équipe n’avait pas fait d’essais avant et que ses pilotes ne connaissaient pas le rallye des Canaries.
« C’est un bon résultat pour l’équipe. La neuvième place n’est peut-être pas fabuleuse mais, quand vous regardez les écarts, c’était très serré. Avec les progrès que nous avons faits, nous sommes à moins d’une seconde au kilomètre du rythme », se réjouissait Mellors. « Nous n’avons quasiment fait aucun essai avant à cause des nouvelles suspensions et de tout le reste. »
« Maintenant, nous allons faire des essais sur le châssis et le moteur. Nous pouvons facilement trouver une autre demie seconde et, ensuite, nous pourrons commencer à affiner les réglages. Nous avons fait un grand pas en avant et nous sommes très contents. Nous avons un bon programme cette année et nous pouvons poursuivre le développement. Nous commençons maintenant », concluait-il.
Basso découvrait aussi bien le rallye que la Proton, ce weekend, et a terminé à la neuvième place après une belle bagarre avec Toni Gardemeister.
« Je pense que nous avons fait du bon boulot. Maintenant, nous allons nous asseoir autour d’une table et parler de ce que nous pouvons faire pour améliorer la voiture. Nous devons faire des essais pour trouver plus de vitesse, mais nous savons que ce sera meilleur à l’avenir », expliquait l’Italien.
Andersson, lui, a eu plus de difficultés avec une demi tête à queue sur la première spéciale. Il a ensuite souffert deux crevaisons qui l’ont fortement retardé. Il a fini au seizième rang.
« Ce n’est peut-être pas le résultat que nous voulions, mais nous avons vu le potentiel de la voiture. Nous avons de bons éléments et, avec plus de travail, nous pourrons faire progresser la voiture. Nous devons encore travailler sur le moteur, mais le châssis a lui aussi beaucoup plus de potentiel », indiquait-il. « Sans les crevaisons, nous aurions été plus proches de Basso, peut-être même dans les points. »