Ken Rees décrit l’incroyable suite d’évènements ayant forcé Solberg à ne pas terminer la première journée du Vofafone Rally de Portugal.
Petter Solberg, meilleur temps de la première spéciale de vendredi, a ensuite été victime de quatre crevaisons, forçant le Norvégien à ne pas finir la journée.
Voulant à chaque fois rattraper le temps perdu, il n’a pas pu échapper à la malédiction des crevaisons (ES2, ES5, ES7 et ES7). Il redémarrera samedi, grâce à la règle du SupeRally, écopant au passage de dix minutes de pénalité.
Son team manager, Ken Rees, explique « Il nous a appelé à la radio dans l’ES7 pour nous dire qu’il avait deux crevaisons. Pourtant, et comme auparavant, il n’a pas coupé de virage et a roulé avec une certaine prudence. Il n’y a pas de raison apparente. »
Rees poursuit : « Il a perdu tellement de temps que nous avons préféré l’arrêter dans la spéciale. Le risque de le laisser repartir en liaison était trop grand en raison de la situation. En plus il avait déjà perdu plus de dix minutes donc on savait que c’était bénéfique d’arrêter les frais et de repartir le samedi en SupeRallye. Du point de vue de la sécurité, c’était la meilleure chose à faire. Et il aurait pu être pénalisé en ne revenant pas sur ses quatre roues. »
Mais l’espoir est toujours là : « Nous étions rapides et Petter était heureux du comportement de la voiture. C’était une journée difficile mais personne ne sait se battre comme Petter. Nous repartirons samedi et profiterons de ce roulage, avant la Jordanie et l’Italie, pour bien se préparer. »
De son coté, Petter Solberg est resté incrédule : « Je ne peux pas y croire. Comment est-il possible de crever quatre fois en un jour ? »