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Retour sur la saison 2012 d’Endurance (Partie 2)

Déceptions, couac, belles images,...

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Suite du bilan 2012 vue par la rédaction d’Endurance Info avec les déceptions de l’année, les couacs, les belles images, les valeurs sûres et le championnat de l’année.

Les déceptions de l’année

World GT1 : Après deux belles saisons passées avec les monstrueuses GT1, la série est passée aux GT3 et cette année écoulée ne restera pas dans les annales : manque de concurrents, calendrier modifié à de multiples reprises. Finalement, le Championnat du Monde GT1 2012 n’a pas quitté l’Europe. Le niveau était pourtant bien là mais Stéphane Ratel a préféré mettre un terme à sa collaboration avec la FIA pour lancer en 2013 un championnat Sprint Series dont on attend encore les détails.

European GT3 : Avec le développement de la Blancpain Endurance Series, le Championnat d’Europe GT3 a souffert d’un gros manque de concurrents si bien qu’on ne sait pas trop quel crédit donner à cette saison. Imaginé par Stéphane Ratel, le concept du GT3 est le plus gros succès depuis bien longtemps, mais l’European GT3 n’a pas résisté à la multitude championnats réservés aux GT3. Le rideau est donc tiré sur ce championnat européen.

European Le Mans Series : Avec seulement deux courses disputées (Paul Ricard et Donington), la série Le Mans est une déception. Il était prévu d’aller rouler à Zolder le même week-end que les 24 Heures du Nürburgring, les deux tracés étant très proches, mais la manche belge a finalement été annulée. A Donington seule une poignée de concurrents avaient fait le déplacement, alors que quelques équipes ont traversé l’Atlantique pour se rendre en Georgie, théâtre d’une finale européenne sur le continent américain. La saison à venir semble nettement plus prometteuse.

Où sont les GTE-Pro ? : Devant un coût de fonctionnement prohibitif, la catégorie GTE-Pro n’a pas fait recette en Championnat du Monde d’Endurance et en European Le Mans Series. On parle de 2,5 millions d’euros pour aligner une auto en FIA WEC. Souhaitons que 2013 fasse venir d’autres équipes, mais on ne devrait y voir que des équipes soutenues par les constructeurs, du moins sur la scène mondiale.

Le couac de l’année

Le départ précipité de Peugeot : Le constructeur a œuvré pour que le Championnat du Monde d’Endurance puisse avoir lieu pour partir par la petite porte en mettant un terme à son engagement pour des raisons économiques. Si on peut comprendre la démarche, c’est la forme qui est contestable avec des autos prêtes à rouler en essais à Sebring au moment du retrait ordonné par la direction du constructeur sachant que le développement 2012 était bien en marche et que les invitations pour la saison 2012 étaient déjà envoyées. Un beau gâchis !

Les belles images

Ben vs Nico : L’une des plus belles images des 24 Heures du Mans 2012 restera sans conteste la lutte (trop courte) à couteaux tirés entre l’Audi R18 e-tron quattro de Benoît Tréluyer et la Toyota TS030 HYBRID de Nicolas Lapierre le samedi en fin de journée. Les deux Frenchies étaient alors en lutte pour le leadership avec un pilote Toyota opportuniste sur son pote au volant de l’Audi. Une lutte virile mais propre comme ont aimerait souvent en voir.

Satoshi Motoyama combatif : La Nissan DeltaWing a été l’attraction des 24 Heures du Mans mais la prestation a tourné court suite à un contact avec une Toyota. Alors au volant, Satoshi Motoyama s’est fait poussé hors de la piste avant de faire son possible pour ramener sa monture blessée à son stand, mais en vain... Malgré un gros effort, le pilote nippon a dû se résoudre à laisser sur place son bolide. Le staff Toyota est allé s’excuser le lendemain dans le box du 56ème stand.

Le GT en ALMS : Si la catégorie GTE est quelque peu terne en Europe, il en est tout autre en American Le Mans Series avec une bonne dizaine d’autos toutes aussi affûtées les unes que les autres. Toutes les courses ont été animées et disputées. Les GT peuvent pleinement s’exprimer et les pilotes s’en sont donnés à cœur joie.

Les valeurs sûres

Maxime Martin : Le Belge a dynamité les championnats auxquels il a participé cette saison si bien que BMW Motorsport l’a inclus dans ses effectifs pour 2013. Le pensionnaire du Marc VDS Racing Team ne connaît pas encore son programme pour la saison à venir, mais son test en DTM n’a peut-être pas laissé insensible à Munnich.

Gianmaria Bruni : Après une courte apparition en Formule 1, l’Italien a rebondi en GT chez AF Corse. On aurait pu penser que c’était une voie de garage pour lui mais Gimmi s’est vite imposé comme l’un des pilotes GT les plus rapides de la planète. Fidèle à Ferrari et Amato Ferrari, il a remporté cette année l’International GT Open et a porté haut les couleurs Ferrari en Championnat du Monde d’Endurance, non sans avoir fait pige en LMP2 (ELMS).

Audi : La marque allemande ne cesse d’investir en Endurance, aussi bien en LMP1 qu’en GT3. Présent depuis maintenant plus d’une décennie, les quatre anneaux font partie du paysage de l’Endurance et le titre décroché en FIA WEC avec la R18 e-tron quattro laisse présager un bel avenir, et ce malgré l’arrivée de Porsche. Audi voit aussi d’un bon œil l’unification ALMS/Grand-Am, si bien que des R8 LMS couvées par Ingolstadt seront présentes sur le continent américain dès 2013. Le Dr Wolfgang Ullrich reste le maître d’oeuvre de cette réussite.

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«Retour sur la saison 2012 d’Endurance (Partie 1)

Les Français qui ont brillé à l’international en 2012, part 1»

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