On attendait beaucoup de Patrik Sandell avant le début de la saison S-WRC. Avec la même Skoda Fabia Super 2000 qu’il pilotait en P-WRC l’an passé et l’appui de l’équipe BRR de Raimund Baumschlager, le Suédois avait tout du favori.
Mais après les deux premières épreuves, Sandell n’est que cinquième avec un début de saison laborieux matérialisé par un abandon le premier jour en Jordanie.
L’Espagnol Xevi Pons a, en revanche, déjà deux succès à son palmarès et compte dix points d’avance au championnat, 28 sur Sandell.
Mais Sandell, copiloté par Emil Axelsson, prévient qu’il n’est pas sous pression pour le titre avant de se rendre à Auckland.
« Je sais que c’est un mauvais début de saison mais ce n’est pas la faute de mon pilotage », confie le Suédois de 28 ans. « Les choses ne se sont pas passées comme elles auraient dû. Mais je ne mets pas la pression. Si c’était le cas, je ne pourrais plus rouler vite. Je vais en Nouvelle-Zélande avec l’ambition de marquer 25 points, comme sur les autres rallyes. »
Sandell retrouvera en Océanie une forte adversité. En plus de Pons, Martin Prokop fait son retour après avoir été absent en Jordanie. Prokop s’était imposé en Groupe N devant Sandell en Nouvelle-Zélande la saison dernière.
Comme Pons et Prokop, les Finlandais Janne Tuohino et Jari Ketomaa engagent des Ford Fiesta. Tuohino sera copiloté par l’ancien membre de l’équipe Peugeot Risto Pietilainen.
Nasser Al-Attiyah a marqué ses premiers points en Jordanie avec sa Skoda engagé par Barwa Rally Team. Champion du Monde Production 2006 en Nouvelle-Zélande, le Qatari garde de bons souvenirs du pays. Performant en Jordanie, il a dû se contenter d’une quatrième place avec un câble d’accélérateur cassé.
Albert Llovera sera également présent avec une Abarth Grande Punto Super 2000. Ancien pilote J-WRC, Llovera était un espoir du ski. Il a représenté Andorre lors des JO de Sarajevo en 1984 avant un accident qui le laisse aujourd’hui paraplégique.