Tommi Mäkinen, directeur du Toyota Gazoo Racing, estime que son équipe a fait tout ce qu’elle a pu pour rester dans la course au titre dans la fournaise du Rallye du Turquie (13-16 septembre).
La Turquie étant de retour au calendrier pour la première fois depuis 2010, les essais de préparation étaient interdits sur le territoire turc. L’équipe s’est donc rendue dans le sud du Portugal pour retrouver des routes et des températures similaires à celles qui sont attendues sur la dixième manche de la saison.
« Nous nous sommes préparés autant que possible », affirme Tommi Mäkinen. « Nous avons réalisé de bons essais la semaine dernière dans le sud du Portugal et nous espérons avoir simulé au mieux les conditions que nous retrouverons en Turquie, notamment au niveau du mercure. »
La chaleur est un peu le point faible de la Toyota Yaris WRC et Ott Tänak, Jari-Matti Latvala et Esapekka Lappi avaient dû ménager leurs moteurs en mars dernier dans la fournaise mexicaine.
Le constructeur japonais était l’équipe en forme lors des précédents rendez-vous en Finlande et en Allemagne, où les deux victoires d’Ott Tänak ainsi que les podiums de Jari-Matti Latvala et Esapekka Lappi ont permis à Toyota de devenir toujours plus menaçant dans la quête des titres. Chez les constructeurs, Toyota Gazoo Racing ne pointe plus qu’à treize points de Hyundai Shell Mobis tandis qu’Ott Tänak est désormais un prétendant sérieux aux côtés de Thierry Neuville et Sébastien Ogier.
« Nous sortons de deux superbes rallyes », ajoute le Finlandais. « Notre objectif est de continuer sur cette lancée, mais il y a beaucoup d’inconnues autour de la Turquie puisqu’il s’agit d’un nouveau rallye. »
Tommi Mäkinen pilotait chez Subaru lorsque la Turquie a fait son apparition au mondial en 2003, plus à l’est de Marmaris. L’ancien champion du monde se souvient d’un rendez-vous épuisant dont seuls vingt-sept des soixante-deux équipages avaient rallié l’arrivée.
« Je me rappelle que les conditions étaient extrêmement difficiles avec des routes assez cassantes », confie-t-il. « Néanmoins, nous sommes dans une autre région cette fois. Nous ne connaissons pas exactement la nature des spéciales. »