Revenons sur votre Rallye de France – Alsace, pourquoi y avoir mis fin au terme de la deuxième journée ?
Nous sommes au départ de chaque épreuve pour apprendre et emmagasiner un maximum d’expérience. En Alsace, j’ai encore beaucoup appris. J’étais à l’aise dans les portions les plus rapides mais j’éprouvais des difficultés dans les virages les plus lents. Il y avait tellement de boue sur la route que ça ne ressemblait plus à un vrai rallye sur asphalte. L’expérience fut enrichissante mais il n’était pas utile de poursuivre dans ces conditions. Je n’aurais pas plus appris lors de la dernière journée. La meilleure décision était de préserver la voiture pour le Rallye d’Espagne.
Avez-vous une ambition particulière en Espagne ?
Depuis le début de la saison, j’entends que cette épreuve est celle qui conviendra le plus à mon style de pilotage. Les spéciales sont rapides et assez larges. C’est le parcours que les pilotes de rallye rapprochent le plus d’un circuit et sur lequel il est nécessaire de travailler ses trajectoires. En revanche, c’est un rallye que tous les concurrents connaissent parfaitement. Je vais donc avoir un gros déficit l’expérience. Mon objectif est d’être assez proche du top 6, peut-être un peu plus que lors du début de course en France.
La première journée se déroulera sur des routes mixtes avec de la terre et de l’asphalte. Craignez-vous ces changements de revêtements ?
Cette saison, je découvre chaque épreuve et toutes ont leurs spécificités. Lors des reconnaissances, je fais face à de nouveaux paramètres auxquels je dois m’habituer. Il faut savoir composer avec ces différents aspects en course. En Championnat du Monde des Rallyes, on passe de la terre à l’asphalte et de l’asphalte à la terre plusieurs fois par saison. Cette fois, ce sera dans la même spéciale… Nous verrons bien vendredi !