Revenons sur le Rallye de Sardaigne, à l’issue duquel vous avez remporté votre premier succès avec Citroën. Que cela signifie-t-il pour vous ?
« Nous avons abordé ce rallye avec la victoire pour seul objectif. Tout a bien fonctionné d’un bout à l’autre : les ordres de départ, le choix des pneumatiques, les premières spéciales où nous avions adopté un rythme suffisant pour jouer la première place… Quand Sébastien et les autres ont commis des erreurs, nous avons dû passer sur un mode plus défensif. Nous n’avions plus qu’à maintenir notre avance… Au bout du compte, nous avons réalisé un week-end parfait et j’étais vraiment heureux de ce résultat, pour moi, pour Jarmo et pour toute l’équipe. »
Ce succès va-t-il renforcer votre confiance pour aborder 2013 avec l’objectif de conquérir un premier titre mondial ?
« À vrai dire, j’espérais que la lutte avec Sébastien durerait plus longtemps. J’ai besoin de ces confrontations à coups de secondes pour continuer à progresser. Quand je me retrouve avec une avance importante et une position à maintenir, je sais faire. J’ai suffisamment été habitué à ce type de situation par le passé pour les aborder sereinement. Je pense qu’il y aura plus de bagarres serrées en 2013, et certainement un nouveau Champion du Monde sacré en fin d’année. Cette première victoire avec Citroën m’aide à me projeter dans cette prochaine saison. »
Le Rallye d’Espagne est le seul à adopter un format mixte, avec une journée sur terre et deux sur asphalte. Cela vous plait-il ?
« Cela va sans doute vous surprendre, mais je préférerais que le rallye soit totalement couru sur tarmac. Les spéciales du vendredi ne sont pas désagréables, mais je trouve que la véritable nature de cette épreuve vient de ses routes typées circuit. Ce serait mieux d’avoir trois vraies journées sur ces spéciales. »