Vous participez ce samedi au « Fafe Rally Sprint », organisé près de Porto. Quelle importance accordez-vous à cet événement ?
« Je ne connais pas cette fameuse spéciale de Fafe, puisque le rallye n’a plus visité la région de Porto depuis 2001. C’est très bien d’aller à la rencontre des nombreux passionnés de la région, mais je préférerais que ces spéciales soient intégrées au rallye, plutôt que dans un événement promotionnel sans valeur sportive. Quoi qu’il en soit, je pense qu’il s’agira d’une grande découverte. »
Comme l’an passé, le rallye débutera le mercredi par une spéciale tracée dans les rues de Lisbonne. Au cours de la soirée, vous disputerez trois spéciales sur terre de nuit. Ce sera une sacrée entrée en matière…
« Je trouve positif que cette journée devienne une vraie étape. Plus qu’ailleurs, le choix de l’ordre de départ sera épineux. De nuit, la poussière peut rester indéfiniment en suspension. Dans ces conditions, vaut-il mieux balayer la route mais bénéficier d’une bonne visibilité, ou bénéficier d’une trajectoire propre avec le risque de se retrouver dans un brouillard de poussière ? Réaliser un bon temps lors de la spéciale qualificative ne sera pas suffisant, il faudra analyser finement les conditions météo pour faire le bon choix. Seule certitude : un chrono ‘moyen’ et une position de départ ‘moyenne’, aux alentours de la 7e ou 8e place, sera une solution perdante à tous les coups ! »
Ce rallye marque également le retour d’une possibilité de choix des pneumatiques sur la terre. Vous devez être satisfait après avoir régulièrement demandé cela…
« Oui, car l’ancienne règle mettait en cause notre sécurité. Je me souviens d’avoir disputé des spéciales boueuses en pneus durs, c’était le salaire de la peur… En plus des 40 pneus Michelin Latitude Cross ‘durs’, nous pourrons utiliser jusqu’à 10 pneus tendres. S’il ne pleut pas, ces gommes supplémentaires seront inutiles. Dans le cas contraire, cela nous permettra d’éviter de prendre des risques insensés pour rester sur la route. »