En constatant la déferlante médiatique consécutive à la conquête de votre septième titre, on se demande si vous avez eu cinq minutes à vous depuis l’arrivée du Rallye de France…
Nous avons quand même pris le temps de faire la fête avec mes amis et toute l’équipe ! Je suis reparti en essais dès le mardi matin. J’ai passé deux jours au Portugal au volant de la DS3 WRC. Puis j’ai enchaîné avec un week-end à Paris. J’ai été très touché par l’accueil qui m’a été réservé au Mondial de l’Automobile. J’ai également donné le coup d’envoi du match de football France-Roumanie, c’était plutôt sympa de montrer la C4 WRC au public du Stade de France ! De retour à la maison, j’ai eu le luxe d’avoir quelques jours de repos, au calme avec Séverine et Valentine.
Conquérir ce septième titre chez vous était un rêve. C’est devenu une réalité. Le retentissement a-t-il été particulier ?
J’ai reçu de nombreux messages de félicitations, dont celui du Président Nicolas Sarkozy. J’ai apprécié qu’il suive ce qui se passait et qu’il prenne le temps de m’appeler. Sur le moment, j’ai effectivement senti que cette soixantième victoire et ce septième titre avaient un gros impact. Beaucoup plus que si nous avions été titrés au Japon en tous cas ! Je ne sais pas dire, en revanche, si cela aura un effet à plus long terme.
Ce Rallye d’Espagne sera la dernière sortie de la C4 WRC sur asphalte. Aurez-vous une émotion particulière à son volant ?
C’est vrai que la C4 WRC est une voiture particulièrement aboutie sur l’asphalte. A force de travail, nous l’avons rendue extrêmement performante. J’essaierai d’en profiter, mais je suis déjà prêt à tourner la page. Nous ne ménageons pas nos efforts pour que la nouvelle DS3 WRC soit tout aussi efficace. Je peux vous assurer que ce nouveau challenge me motive au plus haut point !