Oscar Piastri entame sa deuxième année avec l’Alpine Academy (ex Renault Academy) après avoir remporté des titres en Formule Renault Eurocup et en Championnat FIA de Formule 3 ces deux dernières années.
Né à Melbourne, Oscar possède déjà une belle expérience en ayant commencé le karting en 2011 avant de faire le saut en monoplace dès 2016. Deuxième du Championnat de Grande-Bretagne de Formule 4 en 2017, il se classe ensuite huitième de la Formule Renault Eurocup avec trois podiums à son actif. De retour en 2019, il est sacré grâce à ses sept victoires en vingt courses.
Oscar s’offre une deuxième couronne en Championnat FIA de Formule 3 avec deux succès et quatre podiums dès sa première saison avec Prema Racing. L’Australien de dix-neuf ans poursuit désormais son ascension avec la même équipe en Championnat FIA de Formule 2.
Qu’avez-vous ressenti en devenant Champion FIA de Formule 3 dès votre première tentative ?
C’était incroyable d’être titré dès ma première saison en Formule 3. Avec du recul, j’ai probablement légèrement surpassé mes attentes. En début de saison, j’étais conscient que j’étais dans une équipe historiquement forte avec PREMA Racing, donc j’ai placé la barre assez haut en voulant au moins battre mes équipiers. Si j’y parvenais, je savais que je serais bien placé en fin d’année. C’était formidable et je souhaite poursuivre sur cette lancée en 2021.
Retenez-vous un moment en particulier de l’année dernière ?
Je ne peux pas n’en choisir qu’un, donc je vais en dire deux ! Le premier était la manche d’ouverture en Autriche, où j’ai remporté ma première victoire dans la discipline. C’était un moment fort comme je n’aurais pas pu connaître de meilleurs débuts, surtout après une pause aussi longue. Il y a également eu la course à Monza, où je suis parti depuis la quinzième place sur la grille pour finir troisième. C’était probablement ma meilleure course ainsi qu’un tournant au championnat.
Quels sont vos objectifs en passant en Championnat FIA de Formule 2 avec PREMA Racing ?
C’est génial de retrouver PREMA Racing pour reprendre et construire sur nos fondations, mais je n’ai pas d’objectif précis cette saison hormis celui de défier mon équipier comme chaque année. Je suis donc dans un état d’esprit similaire à l’année dernière. Si je parviens à le battre, j’espère être proche des avant-postes. Nous devrons toutefois attendre comme il s’agit d’une catégorie imprévisible comme nous l’avons vu l’an passé.
Votre préparation et votre entraînement ont-ils évolué pour vous préparer à la F2 ?
Cette année, la voiture sera un peu plus difficile à piloter et les courses seront plus longues. Le défi sera grand, mais mon entraînement n’a pas beaucoup changé dans l’ensemble. Ces deux ou trois dernières années, je me suis vraiment efforcé d’être en bonne condition physique et je cherche désormais à la maintenir et à la développer là où je le peux.
Vous avez également connu votre baptême en F1 avec la R.S.18. Comment était-ce ?
C’est un moment que je n’oublierai jamais. La liste de noms ayant pris le volant d’une Formule 1 est assez courte, donc je me sens privilégié d’avoir eu cette chance. La voiture en elle-même était très impressionnante, notamment le freinage. C’était l’occasion parfaite pour découvrir de nombreux aspects et apprendre tous les processus. Cela me servira dans la progression de ma carrière et j’espère avoir davantage d’opportunités de ce genre à l’avenir.
Qu’avez-vous le plus appris durant votre première année au sein de l’Academy ?
Le principal enseignement est probablement l’engagement nécessaire pour être performant à un tel niveau. C’est extrêmement intéressant d’être proche de l’équipe et d’en tirer des leçons. Je vis près de l’usine et le simple fait d’aller au gymnase d’Enstone et d’échanger avec les membres de l’écurie lorsque je ne roule pas m’a aidé à me rendre compte du niveau d’engagement requis. Cela m’a poussé à en faire encore plus pour accéder un jour à la F1.