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Citroën vise la victoire à domicile en Corse avec Ogier et Lappi

Cela ne sera de toutefois pas facile !

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Première manche de la saison courue sur de l’asphalte pur, ce quatrième rendez-vous du championnat du monde des rallyes constitue aussi l’épreuve nationale du Citroën Total World Rally Team. D’où les grandes ambitions affichées par Sébastien Ogier – Julien Ingrassia et Esapekka Lappi – Janne Ferm, ses équipages, d’autant que le remodelage important du tracé n’est pas pour leur déplaire.

Vainqueurs sortants d’une épreuve qu’ils ont menée de bout en bout l’an passé, Sébastien Ogier et Julien Ingrassia, les fers de lance du Citroën Total World Rally Team, débarquent sur l’île de Beauté avec la ferme intention d’accrocher une troisième victoire en quatre courses cette saison, après le Monte-Carlo et le Mexique. D’autant que les Français, également victorieux du Tour de Corse 2016 au tracé alors déjà sérieusement renouvelé, ont démontré par le passé leur aptitude à prendre de bonnes notes en seulement deux passages de reconnaissances, puis à se lâcher d’entrée de jeu sur les routes de plus en plus larges utilisées par le rallye insulaire. L’étape dominicale du Monte-Carlo disputée sur bitume sec, a par ailleurs confirmé qu’ils évoluaient en pleine confiance avec C3 WRC sur cette surface.

Esapekka Lappi et Janne Ferm se sont aussi faits remarquer lors de l’édition 2017 du Tour de Corse, en terminant meilleurs performers avec quatre meilleurs temps (1 ex aequo) dont la Power Stage, au plus fort de la bagarre pour les points bonus au championnat. Le duo était même en lice pour la troisième marche du podium avant une crevaison dans l’avant dernière spéciale. D’où les légitimes espoirs également affichés par le jeune pilote finlandais, sur une surface qu’il affectionne particulièrement, pour y avoir couru en karting de six à seize ans.

Longtemps aux commandes de la course en 2017, et créditée également de trois meilleurs temps l’an passé, C3 WRC s’est toujours révélée très compétitive sur ce terrain qui vit ses glorieuses aînées (Xsara Kit-Car et WRC, C4 WRC) l’emporter à six reprises par le passé. Et les nouveaux équipages des Rouges ont disposé de deux jours chacun d’essais à son volant en Corse la semaine dernière, pour passer en revue la gamme de réglages.

Pierre Budar, Directeur de Citroën Racing

" La manche française du WRC constitue forcément un événement à part pour nous et devant notre public, nous sommes déterminés à grimper sur le podium pour la quatrième fois consécutive en autant de manches. Nous savons néanmoins combien ce terrain peut se révéler impitoyable, d’autant que le parcours met l’accent sur l’endurance, et qu’à cette période de l’année, la météo pourrait également avoir son mot à dire. En tout cas, Sébastien comme Esapekka ont déjà démontré leur indéniable pointe de vitesse sur ce profil, c’est le cas aussi de C3 WRC, et la préparation effectuée sur place la semaine passée nous permet de l’aborder dans de bonnes dispositions. "

Sébastien Ogier

" Le parcours a encore pas mal évolué cette année, mais c’était déjà le cas lors de mes participations précédentes, ce qui fait que j’ai souvent eu ici à découvrir de nouvelles spéciales, et ce n’est pas pour me déplaire. Cela rajoute un peu de stress et d’adrénaline à la course, et peut aussi contribuer à faire de plus gros écarts que d’ordinaire. Lorsque tu t’élances ainsi à la découverte, c’est clairement celui qui a fait du très bon travail pendant les reconnaissances, et qui ose partir à bloc en faisant confiance à ses notes, qui fait la différence. On connaît par ailleurs les qualités de C3 WRC sur l’asphalte, de même nos essais préparatoires se sont révélés bien productifs, avec de bonnes sensations derrière le volant, aussi j’aborde notre manche nationale du WRC en ayant à cœur de bien faire et de poursuivre sur notre lancée. "

Esapekka Lappi

" J’ai toujours beaucoup apprécié ce rallye, et j’ai vraiment hâte d’y être. J’aime piloter sur l’asphalte pur comme ici ou en Catalogne. L’enjeu sera d’y prendre de bonnes notes d’entrée, car elles revêtent à mon sens une importance encore plus capitale sur le bitume que sur la terre, pour adopter la trajectoire idéale, et savoir quelle vitesse conserver en virages. Avec le tracé revu, on partira tous sur un pied d’égalité, et si l’exercice ne sera pas facile, c’est une opportunité à saisir pour nous, qui avons généralement une moindre grande connaissance du terrain sur les autres épreuves. Nos tests en tout cas m’ont mis en confiance et j’espère me montrer au moins aussi compétitif que l’an passé. "

LE PARCOURS DU TOUR DE CORSE

Avec une première journée entre Porto-Vecchio et Propriano, puis une remontée en direction de la Castagniccia, du Cap Corse et du désert des Agriates, pour finir du côté de Calvi, cette nouvelle édition de la classique insulaire reste fidèle à la tradition du parcours en ligne réinstaurée ces dernières années.

Outre ces différentes régions traversées, ce Tour de Corse comporte un tas d’autres ingrédients pour être ardu : un parcours total porté à près de trois cent cinquante kilomètres (contre 333,48 km en 2018), une étape de vendredi avec uniquement une zone de changement de pneus à la mi-journée, une journée de samedi comptant 174,50 km avec deux fois 47,18 km sur les routes particulièrement sélectives de la Castagniccia, et pour finir une Power Stage plus longue (19,34 km) qu’à l’accoutumée, dans le décor majestueux du Fango.

L’autre grosse difficulté tient au renouvellement à plus de 62 % du parcours. Sur quatorze spéciales, trois seulement, à savoir l’ES 2/5 de Valinco (25,94 km) disputée en 2015, la 7/10 du Cap Corse (25,62 km) et la 8/11 du Désert des Agriates (14,45 km), toutes deux courues l’an passé, sont connues des concurrents actuels du championnat du monde. D’où la nécessité pour eux de découvrir et prendre en notes 133,34 kilomètres en seulement deux passages à allure réglementée (80 km/h). Plus que d’ordinaire encore, les reconnaissances s’annoncent donc cruciales et nécessiteront une concentration de tous les instants.

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