Avant même le départ de cette course principale, c’est la catastrophe pour le poleman Dennis Hauger, qui cale sur la grille, tout comme Maini et Crawford. Tous trois sont poussés dans la voie des stands, d’où ils pourront repartir. Deuxième sur la grille, mais dorénavant sans personne devant lui, Dürksen conserve la tête de la course au premier virage, devant Bortoleto et Colapinto. Derrière eux, Aron et Hadjar sont côte à côte au virage 4 au tour suivant, et c’est l’Estonien qui réussit à conserver sa quatrième place.
Bortoleto met la pression sur Dürksen et au quatrième tour, le Brésilien réussit à doubler pilote AIX avec l’aide du DRS. Hadjar continue quant à lui d’attaquer Aron, mais sans succès pour l’instant. Dürksen perd une nouvelle position au sixième tour, quand Colapinto le dépasse au virage 3. Juste après, la voiture de sécurité virtuelle est mise en place car la monoplace de Maloney est arrêtée en piste. Une fois sa Rodin évacuée, de nombreux pilotes en pneus super tendres s’arrêtent aux stands pour chausser les pneus tendres. Cela inclut Marti, Dürksen et Bortoleto notamment, tout come Antonelli qui lui cale en voulant repartir.
Aron ressort des stands derrière Hadjar : stratégie réussie pour le Français. Colapinto est pour l’instant en tête mais il est sur une stratégie alternative et ne s’est pas encore arrêté. Marti, qui s’était arrêté en premier, est également le premier pilote au classement parmi les pilotes ayant déjà effectué leur arrêt obligatoire. Paul Aron écope d’une pénalité de cinq secondes pour avoir changé de direction au freinage.
Marti et Bortoleto remontent sur les pilotes qui ne se sont pas encore arrêtés aux stands et luttent dans le même temps pour la première place virtuelle de la course. A mi-course, Bortoleto réussit à trouver l’ouverture sur l’Espagnol et prend la septième place. Peu après, le vainqueur de la veille, Oliver Bearman, est au ralenti et doit abandonner.
Tandis que Bortoleto a doublé Stanek sans difficulté, il n’en va pas de même pour Marti qui doit lutter pour venir à bout du pilote tchèque, ce qui lui coûte bien sûr du temps précieux. Hadjar passe Stanek sans problème et revient dans les échappements de son coéquipier. Ils sont en lutte côte à côte au 25è tour mais Hadjar ne parvient pas à passer. Deux tours plus tard en revanche, le Français passe à l’intérieur et double Marti.
Devant Bortoleto, Crawford et O’Sullivan ne se sont pas encore arrêtés et sont en bagarre. Cela fait perdre du temps à Bortoleto et permet à Colapinto en tête de creuser une avance un peu plus conséquente avant son arrêt aux stands. Celui-ci intervient à la fin du 32è tour et Colapinto ressort huitième, mais avec des pneus neufs. Alors que Fittipaldi dépasse Dürksen, Colapinto double les deux coup sur coup en deux virages !
Avec ses pneus super tendres, Colapinto est beaucoup plus rapide que ses concurrents et ne fait ensuite d’une bouchée d’Aron, puis de Marti. Le voilà sur le podium, mais à l’entame du dernier tour il peut encore viser mieux et il ne loupe pas l’occasion : au virage 3 il dépasse Hadjar.
Bortoleto s’impose et décroche ici sa toute première victoire en F2, devant Colapinto et Hadjar. Marti termine en quatrième position tandis que sa pénalité fait perdre la cinquième place à Aron au profit de Fittipaldi. Classé sixième, Aron devance Dürksen, Cordeel et Barnard. Le dernier point de cette course revient à O’Sullivan en dixième position.