Contrairement à la course sprint qui a eu lieu au coucher du soleil, il fait encore bien jour pour la course principale, lors de laquelle Martins va s’élancer en pole devant Bearman. Initialement troisième sur la grille, Pourchaire a écopé d’une pénalité de 5 places sur la grille suite à son accrochage avec Bearman hier, et il part donc huitième, juste devant le nouveau leader du championnat, Ralph Boschung. C’est Bearman sur sa PREMA qui prend le meilleur départ et qui prend la tête de la course. A l’entame du deuxième tour, la voiture de sécurité virtuelle est mise en place car Benavides est arrêté au premier virage. Celle-ci permet à Bearman de prendre le large alors que Martins est sous la pression de Doohan et Vesti.
Hors des points, Leclerc et Novalak sont en lutte, et cela profite finalement à Nissany qui les passe tous les deux. Devant, Martins a réussi à refaire son retard accumulé pendant la voiture de sécurité virtuelle et le Français est revenu dans la zone DRS de Bearman, alors que Doohan et Vesti sont parmi les premiers à rentrer aux stands, suivis de nombreux pilotes tels que Iwasa, Pourchaire et Maini.
Bearman, Martins et Daruvala effectuent leur arrêt obligatoire au tour suivant et ressortent dans le même ordre, Vesti et Doohan s’intercalant entre Martins et Daruvala, comme avant les arrêts. Maini écope de 5 secondes de pénalité pour avoir poussé Crawford. Hauger et Pourchaire se livrent une jolie bataille dont Hauger sort vainqueur.
Martins vient de signer le meilleur tour en course et attaque Bearman au premier virage, le pilote PREMA résiste en emmenant le pilote ART au-delà des limites, et Martins est forcé de couper légèrement le virage. Il doit donc rendre la place au Britannique. Le tour suivant, Martins réussit sa manœuvre mais Bearman ne lâche rien jusqu’au bout et tente de reprendre l’avantage dans le premier virage. Cette fois, c’est lui qui se retrouve hors des limites de la piste, et cela permet à son coéquipier Vesti de le passer. L’ensemble de l’action est visionnée par les commissaires qui ouvrent une enquête, mais on apprendra plus tard qu’aucune pénalité ne sera donnée.
Vesti est à présent le plus rapide en piste mais il ne tente rien pour l’instant sur Martins. On a passé la mi-course et Berman part en tête à queue, perdant de nombreuses positions. Quelques instants plus tard, c’est le leader virtuel de la course (cinq pilotes ne s’étant pas encore arrêtés) qui commet la même erreur et part en tête à queue sous la pression de Vesti ! Le Français doit abandonner alors que la voiture de sécurité virtuelle est mise en place.
Deuxième avec ses vieux pneus mediums, Verschoor a encore de la ressource et signe le meilleur tour en course avant de rentrer aux stands passer en pneus tendres. Le Néerlandais ressort en dixième position et avec ses pneus neufs il dépasse vite Bearman. Les derniers pilotes à passer en pneus tendres le font à seulement 4 tours du drapeau à damiers : Leclerc ressort neuvième, Hadjar onzième. Verschoor se plaint justement à la radio que son équipe l’a arrêté trop tôt : ses pneus tendres perdent déjà en performance.
Après l’erreur de Martins, Vesti s’impose sans trembler avec une avance confortable sur Doohan et Daruvala. Iwasa termine quatrième devant Hauger qui a effectué une belle remontée depuis la quinzième place de la grille de départ. Verschoor finit devant Fittipaldi sur le fil tandis qu’Arthur Leclerc empoche le point du meilleur tour en plus de sa huitième place. Hadjar et Bearman concluent le top 10.