Paul Aron a signé la pole position vendredi devant Enzo Fittipaldi et le leader du championnat Hadjar, mais malheureusement pour le Français la course principale débute très mal : il ne sort pas des stands à temps pour se placer sur la grille de départ et devra donc s’élancer des stands ! Gros coup dur, avec son principal rival en première position. Mais Aron ne va pas rester longtemps premier : Martins réalise un fantastique départ depuis la cinquième place sur la grille et prend la tête au premier virage ! Aron bloque ses roues derrière et perd de nombreuses positions, se retrouvant septième. Maloney est à la quatrième place, premier pilote en pneus durs, avec Antonelli sur la même stratégie derrière lui.
Au troisième tour, Martins sort large au dernier virage et Fittipaldi utilise son DRS pour se positionner à côté du Français au premier virage du tour suivant, mais le Brésilien ne parvient pas à passer en tête. Antonelli passe à l’attaque sur Maloney et s’empare de la quatrième place. Au tour suivant, Aron emboutit Maloney en essayant de dépasser Hauger et les deux pilotes doivent abandonner : l’Estonien aura cinq places de pénalité sur la grille de la course sprint à Spa pour cette action, et encore cinq autres pour avoir poussé Bearman hors piste avant.
La voiture de sécurité entre une première fois en action cet après-midi et bien sûr les pilotes partis en pneus tendres en profitent pour s’arrêter effectuer leur arrêt obligatoire aux stands, Martins en tête. A la suite de ces arrêts, on retrouve les pilotes partis en pneus durs en tête : Antonelli mène devant Verschoor et Maini. Martins pointe au quatrième rang, avec ses nouveaux pneus. Quand la voiture de sécurité s’efface, le re-start se passe sans encombre et Antonelli peut creuser l’écart sur Verschoor.
Alors que des bagarres pour les derniers points ont lieu dans le peloton, Martins s’occupe de Maini en le doublant pour le gain de la troisième place au quinzième tour. Quatre tours plus tard, le pilote ART récidive au premier virage, cette fois sur Verschoor pour la deuxième place. Le voilà à six secondes d’Antonelli, qui doit encore effectuer son arrêt obligatoire. Mais Cordeel tape violemment les barrières au virage 4 ! Le Belge va bien mais sa monoplace est détruite et la voiture de sécurité revient bien évidemment en piste.
Voilà qui fait les affaires d’Antonelli, qui s’arrête passer ses pneus tendres et ressort cinquième, mais avec ses nouveaux pneus et sans grands écarts avec ses concurrents devant lui grâce à la voiture de sécurité, il ne devrait pas avoir de difficulté à vite dépasser. En effet, dès que la voiture de sécurité s’efface, Antonelli dépasse Hauger, puis Fittipaldi. Il s’occupe de Bortoleto au tour suivant et au 29è tour Martins ne peut rien faire face aux pneus tendres neufs et au DRS de l’Italien, qui s’empare de la tête de la course.
Verschoor aussi a passé les pneus tendres et remonte également comme une flèche, doublant ses concurrents les uns après les autres pour finalement réussir à monter sur le podium grâce à un dépassement sur Bortoleto au dernier tour. Notons que la course n’est pas arrivée à son terme au nombre de tours, mais au chronomètre. Devant, Antonelli n’a plus été inquiété et remporte cette course devant Martins et donc Verschoor. Bortoleto se classe quatrième devant Fittipaldi, suivi de très près par Hauger, lui-même talonné par Maini, Miyata et Barnard. Villagomez empoche le dernier point.