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Giuliano Alesi explique son itinéraire jusqu’à la F2

Son père a bien sûr joué un grand rôle

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Giuliano Alesi est né avec une voiture en jouet dans les mains. Après tout, le jeune homme de 19 ans est un Alesi et le sport auto coule dans ses veines. Son père Jean Alesi est décrit comme un pilote passionné, qui a piloté en F1pour Tyrell, Benetton, Sauber, Prost, Jordan, et bien sûr Ferrari. En grandissant, Giuliano Alesi était donc destiné soit à adorer ce sport, soit à le détester. C’est évidemment la première solution qui s’est passée.

En grandissant dans la lumière de son illustre nom de famille, Giuliano Alesi dit que son père était conscient des risques de l’exposer au sport si jeune. C’est pour cette raison qu’il n’a pas pu piloter un kart de compétition avant l’âge de 13 ans, quand son père a senti qu’il était prêt pour prendre sa propre décision.

« Enfant, j’ai toujours su qui était mon père. J’ai aimé le sport auto dès le plus jeune âge, avant même de savoir ce que c’était. A un ou deux ans, j’avais toujours une petite voiture dans ma main, il n’y a pas une seule photo de moi sans une petite voiture dans ma main », raconte Giuliano Alesi à propos de sa passion.

Le pilote de GP2 explique comment il a fait le choix de devenir pilote professionnel : « J’ai voulu commencer à piloter à 6 ou 7 ans, et j’ai demandé à mon père si je pouvais, en lui disant que je voulais commencer, mais il était contre le fait que je débute si tôt. On a finalement pris la décision ensemble de commencer quand j’avais 13 ans, à la fin de 2012. J’ai toujours été conscient de toutes les choses que j’aurais à faire, les sacrifices que je devrais faire et tout l’entraînement. Je n’aurais jamais la même vie que les autres enfants. Mon père m’a dit comment ce serait si je choisissais cette vie, et c’est là que je l’ai choisie. »

Pour Giuliano il n’a jamais été question de prendre une autre décision. Il a échangé son enfance ordinaire pour suivre un chemin qui n’est pas accessible à tous, un chemin qui est extrêmement spécial et, dans ses propres mots, « unique ».

Il n’y a aucun regret dans ses mots, aucune pensée pour ce à quoi son enfance aurait pu ressembler s’il n’était pas monté dans ce premier kart. Et pourquoi y en aurait-il ? Il a été attrapé, absorbé, par le sport auto. « Piloter les voitures les plus rapides est quelque chose de vraiment unique. Et tout ce qui vient avec : l’entourage, le monde, ce qui nous entoure, je profite de chaque moment. »

« C’est très difficile de prédire ce qu’il va se passer dans une course. Tu ne sais rien, il y a ce grand suspens et c’est ce qui rend le sport auto si spécial et unique. »

Le pilote français s’est établi dans le monde de la course et en 2015 il courait déjà en F4 française. Une année plus tard, Trident lui offrait une place en GP3. Son développement a été assez impressionnant et a attiré l’attention de Ferrari, qui l’ recruté pour rejoindre la Ferrari Driver Academy aux côtés de Charles Leclerc, qui court maintenant pour l’écurie italienne en F1.

Le pilote Trident admet que ceci est d’ailleurs pour l’instant une de ses plus grandes réussites : « Réussir à rejoindre la Ferrari Driver Academy et pouvoir porter le blason du cheval cabré a clairement été un de mes meilleurs moments. C’est tellement spécial et unique, on ne peut pas expérimenter cela ailleurs. Ca a clairement été une énorme réussite pour moi. »

« En terme de moment fort en course, je dirais que c’est la première victoire à Silverstone il y a deux ans en GP3. Je ne savais pas quoi attendre de moi, personne ne le savait, et ça s’est passé. Ca a définitivement été une grande surprise pour moi, mais ça a fait du bien de décrocher une victoire et j’ai mis du temps à réaliser. »

La conversation revient sur son père, qui a justement piloté pour Ferrari de 1991 à 1995, et qui reste celui qui continue d’avoir une grand influence sur son fils : « J’ai toujours admiré mon père. Pas seulement parce qu’il est mon père, mais parce que je sais d’où il vient, je sais ce qu’il a traversé et ça m’inspire beaucoup de le voir, de vivre avec lui et de l’appeler mon père. C’est clairement une des personnes qui a le plus d’influence sur moi. »

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