Romain Grosjean avait signé sa deuxième pole position de la saison sur le circuit de Barber, devant Alex Palou. Les deux hommes ont conservé ces places au départ, mais la bataille a fait rage pendant plusieurs tours entre eux.
L’Espagnol avait un rythme plus prometteur sur les longs relais lors des essais, mais Grosjean a réussi à garder la tête de la course et a pris une seconde d’avance, un écart qu’il a maintenu lors des 15 premiers tours sans problème.
Felix Rosenqvist a fait un tête-à-queue dans les premières boucles, mais la course n’a pas été neutralisée jusqu’aux premiers arrêts, et les pilotes ont commencé à entrer aux stands après 12 tours. Etonnamment, des pilotes en gommes dures sont également rentrés rapidement.
Josef Newgarden a rapidement opté pour une stratégie en trois arrêts, et il a roulé très vite pendant une dizaine de tours, avant d’être coincé dans le trafic et de perdre du temps, même s’il parvenait à remonter.
Colton Herta a subi une fin de premier relais très compliquée, avec des gommes à l’agonie. Grosjean s’est arrêtée au tiers de la course et est ressorti en septième place, trois positions devant Palou.
En revanche, Newgarden se retrouvait en tête et roulait toujours à un gros rythme. Mais avec un arrêt de plus que Grosjean à effectuer, la tâche de l’Américain était compliquée.
Les pilotes en trois arrêts se sont retrouvés en tête au 35e tour, Newgarden menant devant Scott McLaughlin et Alexander Rossi. Will Power était quatrième devant Rosenqvist, Malukas et donc Grosjean. Au 37e tour, McLaughlin a pris la tête, et Newgarden s’est arrêté juste après.
Sting Ray Robb s’est ensuite immobilisé en bord de piste, et l’IndyCar a patienté pour autoriser aux pilotes un arrêt, ce qui a été fait par tous les pilotes en trois arrêts. La Safety Car a été déployée au 39e tour pour la première fois.
Cela lissait les stratégies, avec tous les pilotes en trois arrêts qui voyaient leur retard annulé. Grosjean était donc en tête devant le très rapide McLaughlin, et O’Ward en troisième place. Palou est remonté quatrième devant Christian Lundgaard, Scott Dixon, Josef Newgarden, Rossi, Power et Kyle Kirkwood.
Comme avec Palou en début de course, Grosjean a dû résister à McLaughlin lors de la relance au 42e tour. Après quelques boucles à voir le Néo-Zélandais dans ses rétroviseurs, il a réussi à reprendre un peu d’air, tandis que le reste du peloton se faisait totalement distancer.
Grosjean s’est arrêté au terme du 60e tour, avec 30 boucles restantes, et le pilote français est ressorti septième en gommes dures. McLaughlin conservait la tête et Grosjean pointait à 27 secondes après son arrêt.
McLaughlin s’est arrêté et est ressorti devant Grosjean, mais le Français a attaqué avec les pneus plus chauds et a réussi à dépasser son rival. L’écart était de 1 seconde entre les deux hommes dès le deuxième tour après le dépassement de Grosjean.
Grosjean a fait une erreur au 72e des 90 tours de course, et McLaughlin en a profité pour prendre la tête de course. L’écart a immédiatement grandi pour atteindre 1"5 au tour suivant.
L’écart a augmenté à 3 secondes avant de se réduire très légèrement en toute fin de course, mais l’important pour Grosjean était surtout de conserver une marge sur Will Power, revenu dans son sillage dans les derniers tours.
McLaughlin s’est finalement imposé devant Grosjean, Power, et O’Ward, qui inscrit de bons points pour le championnat. Palou est cinquième devant Lundgaard, Dixon, les McLaren de Rossi et Rosenqvist. Marcus Ericsson, dixième, conserve la tête du championnat.