Déjà sanctionné d’un week-end de suspension (en Autriche) suite à 12 points de pénalité sur la première partie de saison, le pilote indien Mahaveer Raghunathan a de nouveau collecté 12 points de pénalité après cette suspension, sa dernière incartade en essais libres à Abu Dhabi ayant été qualifiée d’extrêmement dangereuse par les commissaires.
Ceci a conduit à se poser la question de la légitimité de certains pilotes dans les catégories inférieures à la F1, et à imaginer un système de points pour obtenir une Superlicence qui autoriserait à courir dans ces mêmes catégories, comme c’est le cas en F1. Dans la catégorie reine, le système en est à sa cinquième année et seuls les pilotes ayant acquis 40 points dans les divers autres championnats sur les trois dernières années peuvent accéder à la F1.
Le président de la FIA, Jean Todt, a justement été questionné à ce sujet à Abu Dhabi, et il admet qu’un système de Superlicence serait une bonne chose.
"Je crois que - comme nous avons fait pour les pilotes de F1 - c’est quelque chose qui doit s’appliquer pour les catégories inférieures. A commencer par le karting, puis la F4, F3, F2. C’est quelque chose dont on doit s’occuper, parce que ces voitures sont très compétitives et très rapides, il y a beaucoup de luttes roue contre roue. DOnc on doit prendre ceci en considération pour le futur."
Par ailleurs, le flou régnait autour de la Superlicence ou pas du pilote PREMA Mick Schumacher, qui a roulé avec une lumière rouge, puis verte, en essais en F1 plus tôt dans la saison. La lumière verte indique que le pilote n’a pas encore la Superlicence. Le pilote allemand a tenu à clarifier la situation, oui il a bien sa Superlicence pour accéder à la Formule 1 : "J’ai la Superlicence. Elle est encadrée dans ma chambre !"