Esapekka Lappi a reconnu que l’accident de dimanche ayant provoqué son abandon au Vodafone Rally de Portugal portait un nouveau coup à une confiance déjà bien entamée.
Malgré des débuts difficiles chez Citroën Racing, Esapekka Lappi a trouvé lors des essais de préparation des réglages qu’il appréciait sur la Citroën C3 WRC et en a retiré davantage d’assurance lors de l’épreuve.
Le Finlandais occupait ainsi la cinquième place avant son tonneau dimanche matin, puis son abandon après qu’il casse une suspension sur un talus un peu plus tard.
« J’ai un peu de pression désormais », a-t-il jugé. « Ce n’est pas la première fois que je n’arrive pas à concrétiser pour l’équipe et cela se fait de plus en plus pressant. Je peux le faire sur une journée, mais je dois surtout le faire sur trois. Mon rythme n’aide pas, car on ne peut pas être rapide et stupide. En revanche, nous avons fait un pas en avant avec les réglages de la voiture et nous pourrons nous appuyer dessus en Sardaigne. »
Pierre Budar, directeur de Citroën Racing, a également estimé qu’Esapekka Lappi avait trouvé son rythme au Portugal, mais qu’il voulait maintenant voir plus de régularité de sa part.
« Nous avons vu un excellent rythme d’Esapekka », a-t-il indiqué. « Il était très rapide alors qu’il était deuxième dans l’ordre des départs samedi. C’était une belle journée de sa part et il était à l’aise au volant. Son erreur est regrettable et nous en sommes déçus. Cela montre qu’il doit encore apprendre. Nous devons lui apprendre à se concentrer non pas sur une seule étape, mais sur trois ou quatre. Il peut réussir une bonne journée, mais cela ne s’arrête pas. Il doit être performant sur l’intégralité du rallye. Nous savons qu’il a le rythme et une voiture équilibrée, donc nous finirons par trouver ce qu’il lui manque encore. »